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Ougadi : le Nouvel an télougou accueilli avec ferveur

Célébrer la création de l’univers. C’est le but d’Ougadi qui marque le Nouvel an télougou. Ce mercredi 29 mars sera spécial dans plusieurs foyers mauriciens. Des séances de prières marqueront cette journée suivie d’un repas en famille.

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Nouvelle année, nouveaux espoirs. Ougadi est célébré ce mercredi 29 mars à travers l’île. Dans plusieurs foyers, les préparations ont déjà commencé depuis une semaine pour accueillir le Nouvel an télougou. « On a commencé par le grand nettoyage de la maison, mais il y a eu aussi une préparation mentale et spirituelle », explique l’archarya Sharad Pandey Bhugwant Ji, qui officie à l’Ashutosh Gita Mandir à Beau-Bassin.

Il souligne toute l’importance de cette fête qui célèbre la création de l’univers. Tout commence le matin au réveil avec un premier bain purificateur  suivi de prières à la maison et la consommation du fameux patchadi qui est préparé avec six différents ingrédients. Il s’agit d’un plat qui reflète la réalité avec un mélange de saveurs amère, aigre, douce, salée, âcre et forte. Ensuite, les familles se retrouvent autour de la table pour le déjeuner.

Ce premier jour de la nouvelle année marque également le début du carême. Pendant neuf jours, les dévots mangeront davantage d’aliments sucrés que salés. « On s’abstient surtout de consommer de la viande », indique l’archarya. On prie pour l’harmonie et la gaité en famille. » Il met l’accent sur le besoin de prier pour l’univers. « On a une pensée pour les autres, ceux qui nous entourent au quotidien, nos familles, nos proches, nos voisins. On leur présente nos vœux de bonheur et de prospérité pour cette nouvelle année mais il faut aussi prier pour la paix dans le monde. »

La fête prend fin avec le partage des gâteaux en signe de réjouissances. Dans l’assiette, on retrouve l’ariselu, le payasam ou encore le paanakam. Dans les maisons, on retrouve souvent le muggu sur la porte d’entrée pour mieux accueillir la bénédiction divine de Bramha, le créateur, et Lakshmi, la déesse de la prospérité.

Ensuite, place aux prières dans les temples. Elles sont souvent programmées en début de soirée. Le prêtre a pour tâche de consulter les astres, le panchangum, pour savoir ce que réserve cette nouvelle année. Les dévots ont alors une indication sur le climat, les récoltes et la santé mais aussi un aperçu de la situation économique et politique du pays. Chaque personne peut aussi avoir une idée de son avenir, sur l’année, à travers son signe astrologique.

 

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