Live News

Offshore : la Banque centrale indienne bloque des investissements de Maurice

Au minimum, la RBI a rejeté une douzaine de demandes d’investissements et d’acquisitions avec des fonds de Maurice

La plateforme financière mauricienne est de nouveau dans l’actualité. Une fois de plus, les nouvelles ne sont pas bonnes. La Reserve Bank of India (équivalent de la Banque de Maurice) a refusé des d’investissements émanant des fonds domiciliés dans l’offshore local. Le journal Business Standard en parle dans un article en date du 20 mai.

Publicité

Au minimum, c’est une douzaine de demandes d’investissements et d’acquisitions dans la Grande péninsule dirigée vers des entités financières non-bancaires qui a reçu fin de non-recevoir du régulateur bancaire. LA RBI aurait motivé sa décision par le fait qu’elle est incapable d’effectuer de manière satisfaisante une enquête sur les sources de ces fonds. Elle aurait mis l’accent sur le fait que l’argent vienne d’une juridiction ayant des déficiences dans le combat contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Qu’est-ce que motive cette approche du régulateur bancaire ? La réponse réside dans la liste de la Financial Action Task Force, superviseur des décisions majeures, cadres légaux et mise à exécution d’actions contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Depuis février dernier, Maurice est sur sa liste dite « grise. » En se basant sur cette liste en question, la Commission européenne a dressé la sienne, incluant Maurice en la qualifiant de pays à haut risques. 

Un exemple d’investissement refusé est rapport par la demande d’une nouvelle entité dans la technologie financière. Ses investisseurs sont des entités basées à Maurice. Selon un expert financier cité par la publication Business Standard, cette approche « est prudente ».

Est-ce que la RBI a agi selon un paramètre plus global ? Il est expliqué que le Securities and Exchange Board of India a récemment placé des fonds opérant dans l’offshore mauricien sont éligibles pour être dans la première catégorie d’investisseurs en Inde. A la Banque centrale indienne et les autorités fiscales d’emboîter le pas.

Un haut cadre de PwC India abonde dans ce sens. Bhavin Shah, Leader – Financial Services Tax, affirme qu’une approche uniforme des autorités est nécessaire dans la mesure où il y aura plus de visibilité aux gestionnaires de fonds dans la création ou pas des entités dans la juridiction mauricienne.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !