«Il n’y a qu’une race. La race humaine !» écrit le Directeur des poursuites publiques (DPP) dans sa dernière newsletter publiée ce jeudi 5 juillet. Satyajit Boolell salue d’ailleurs la décision qualifiée d’avant-gardiste du président français Emmanuel Macron de réécrire l’article 1 de la Constitution française en abolissant la notion de race.
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Maurice doit-elle s’inspirer de La France ? «Follow the French», plaide Satyajit Boolell. Il explique que l’article 1 de la Constitution française indique que la France doit être indivisible, laïque, démocratique et sociale. Une fois approuvé par l’Assemblée nationale, cet article fera disparaitre le terme ‘race’ et on lira désormais «égalité pour tous les citoyens devant la loi sans distinction des origines, sexe ou religion».
Cette proposition, explique le DPP, s’appuie sur la notion qu’il n’y a qu’une race. Et qu’en tant qu’individus, nous jouissons de droits égaux, ce qui reflète les valeurs fondamentales énoncées dans la Déclaration universelle des droits humains.
Toutefois, selon Satyajit Boolell, l’abolition de la notion de race ne veut pas dire qu’une personne ne pourra se prévaloir de ses droits en se basant sur ses origines. Le DPP souligne par ailleurs que l’exemple de la Coupe du Monde, où il y a une coalition de la race humaine, doit être un argument en faveur de l’amendement constitutionnel souhaité par Emmanuel Macron.
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