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Négligence médicale alléguée : zones d’ombre autour d’un enfant mort-né

Un couple est meurtri après le décès de son bébé survenu il y a quelques jours. Il a noté plusieurs zones d’ombre et veut connaître la vérité.

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Dans une déposition consignée au poste de police de Moka, le vendredi 8 septembre, Yogesh, 35 ans et père de famille, déclare être en présence de deux versions contradictoires concernant les circonstances entourant la mort de son nouveau-né.

Selon ses dires, Seema, 37 ans, son épouse, suivait des traitements auprès d’un gynécologue depuis le début de sa grossesse dans une clinique privée et le médecin avait déclaré que l’accouchement de sa femme était prévu pour le 3 septembre par césarienne.

Cependant, le médecin a  par la suite repoussé l’accouchement au 8 septembre. Ce jour-là, Seema est arrivée à la clinique pour son accouchement vers midi. Une fois sur place, la direction de la clinique l’informe qu’elle devra s’acquitter de la totalité du paiement de la facture qui s’élève à Rs 85 000 avant qu’on ne procède à l’accouchement.

Yogesh, qui ne savait pas encore à combien s’élèvera la note, n’avait pas assez d’argent sur lui. Il a donc dû entreprendre des démarches pour obtenir la somme nécessaire et a fait le paiement.

Selon Yogesh, toutes ces démarches administratives ont pris du temps. Entre-temps, son épouse est restée dans la salle d’attente. « Soudain, le médecin a estimé que les battements du cœur du bébé étaient faibles. Ils ont conduit mon épouse en salle d’opération en urgence et le médecin a pratiqué une césarienne. Une demi-heure après, on m’a annoncé que notre bébé n’avait pas survécu », dit Yogesh.

Estimant qu’il y a eu une négligence médicale alléguée de la part de cette clinique privée, Yogesh s’est rendu au poste de police de Moka où il a déposé une plainte. Par la suite, la police l’a accompagné et a pris le bébé pour le conduire à la morgue de hôpital Victoria, où une autopsie a été pratiquée par le médecin-légiste,  le Dr Monvoisin. Ce dernier a conclu que le bébé était déjà décédé avant la naissance, c’est-à-dire dans le ventre de sa mère.

« Nous avons appris que la mort du bébé remontait à 24 heures avant l’accouchement, alors que le gynécologue  dit que le coeur du bébé battait faiblement.  D’ailleurs, après l’accouchement, le bébé était dans un état de décomposition. Il avait la peau qui tombait.  Nous avons déjà écrit au ministère de la Santé et averti les autorités pour réclamer une enquête dans cette affaire », dit Yogesh.

Le couple a déjà un enfant âgé de 13 ans et attendait son deuxième enfant. C’est un sentiment de révolte et de tristesse qui anime ce couple après le drame qui s’est produit. Il ne compte pas rester les bras croisés.

Du côté de la police, on a laissé entendre qu’une enquête était en cours.

 

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