La Cour suprême a autorisé, lundi 9 juillet, le gynécologue Tapash Kumar Saha à contester un avertissement que lui a infligé le Medical Council en avril 2017. Né au Bangladesh et citoyen mauricien depuis 2011, Tapash Kumar Saha fait valoir dans sa demande que la décision de l’Ordre des médecins est « injuste et a été faite de mauvaise foi ».
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Le Dr Tapash Kumar Saha était représenté par Me Gavin Glover, Senior Counsel, et le Medical Council par Me Robin Ramburn, Senior Counsel.
Le gynécologue relate avoir rejoint, le 15 janvier 2007, la City Clinic, où il fut employé comme consultant en charge du département obstétrique et gynécologie. Le 16 mai 2013, il reçoit une lettre du Medical Council l’informant qu’une patiente a porté plainte contre lui. Patiente sur laquelle le gynécologue a pratiqué une intervention chirurgicale le 17 février 2010. Le gynécologue est prié de s’expliquer par écrit.
Il ressort que la patiente s’est rendue à la clinique avec des problèmes de saignements menstruels abondants et des douleurs abdominales. Une échographie a révélé la présence d’un kyste à l’ovaire droite. Le gynécologue indique que la patiente a consenti à une intervention chirurgicale en février 2010 et qu’il l’a examinée pour la dernière fois le 13 mars 2010 : elle n’avait aucune plainte à faire.
Or, quatre ans après, il reçoit un avertissement du Medical Council pour avoir failli à s’assurer que le nombre d’écouvillons était correct au moment de la fermeture de l’abdomen de la patiente.
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