La compagnie sucrière de Beau-Vallon a essuyé des pertes de Rs 400 millions en 2017. La forte baisse du prix du sucre, le rendement de la canne et le taux de change expliquent ce mouvement négatif. Il a été toutefois partiellement neutralisé par une hausse des revenus des hôtels.
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Le groupe de Beau-.Vallon a enregistré une perte d'exploitation de Rs 290 millions pour l’année se terminant au 31 décembre 2017, contre Rs 68 millions l’année précedente. Ceci s'explique principalement par une décroissance des résultats opérationnels de Rs 229 dans le secteur agricole. Celle-ci a néanmoins été compensée en partie par un accroissement de Rs 13 millions dans le segment des loisirs. Par conséquent, le groupe a noté un écart défavorable de Rs 222 millions. Les revenus des établissements hôteliers du groupe ont avancé de 2,2 % à Rs 13 millions à fin décembre 2017. Il convient de noter que le taux d’occupation combiné de Preskil Beach Resort et Solana Beach a été de 82 % pendant l'année sous revue. Cette moyenne est supérieure à celle de l’industrie dans son ensemble, soit de l’ordre de 77 % en 2017.
La variation négative de Rs 229 dans le domaine agricole est principalement attribuable à la réduction brutale du prix du sucre de Rs 12,450 la tonne. Cette somme comprend l’appui financier du Syndicat des Sucres à hauteur de Rs 1,450 par tonne. Cette chute du prix a entraîné une détérioration de revenus de Rs 87 millions. Ces derniers sont également associés à une différence d’écart défavorable de Rs 91 millions, résultant d’un mouvement de la juste valeur de la canne à sucre sur pied. D’autre part, les rentes provenant de la politique de diversification se sont considérablement améliorées par Rs 15 millions, représentant un bond de 28 % par rapport à l’année précédente. D’ailleurs, le Sugar Insurance Fund Board (SIFB) apporte un soutien financier de Rs 1,250 par tonne de sucre à tous les assurés l’année dernière.
Affaiblissement des Frais d’intérets
La hausse de profitabilité dans le segment de loisirs est expliquée par un meilleur rendement des tarifs de chambres. Il s’agit aussi d’une diminution de Rs 4 millions des charges financières nettes après un affaiblissement des frais d’intérêts par Rs 12 millions. Celui-ci a quelque peu compensé l’écart de Rs 8 millions sur les différences de change par une reconversion en décembre dernier des emprunts du groupe en devises. Au chapitre des éléments exceptionnels, une somme de Rs 95 millions, obtenue de la vente de biens immobiliers, a été réduite à Rs 60 millions. La direction a dû en déduire Rs 13 millions liées à la gratification de retraite et Rs 23 millions pour payer la taxe d’entreprise.
Tous ces facteurs ont généré une perte avant imposition de Rs 377 millions à décembre 2017, souligne le conseil d’administration. Compte tenu de cette situation particulièrement alarmante dans laquelle se retrouve l’industrie sucrière, un groupe de travail mixte public-privé a été mis en place par l’état. Il abordera la question, proposera des mesures adéquates pour minimiser l’impact de la chute des revenus et s’assurera de la future viabilité du secteur.
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