La décision est tombée. Les autorités concernées ont accédé, jeudi, à la requête de la famille pour l’exhumation, ce vendredi matin au cimetière de Riche-Terre, du corps de Fareedah Chummun, 71 ans. Elle est décédée le 23 septembre dernier.
Des unités de la police, dont la Special Supporting Unit et la Major Crimes Investigation Team, seront présentes lors de cette exhumation. Des effectifs du ministère de la Santé seront aussi sur les lieux pour veiller aux procédures. Le cadavre sera examiné de nouveau par un médecin légiste, en présence du Dr Satish Boolell, afin de voir plus clair sur cette affaire.
Les deux filles de la victime, Aalia Benazir Chummun et Saadia Sabine Chummun, qui habitent en Grande-Bretagne, avaient réclamé l’exhumation du corps de leur mère. Elles avaient fait une demande devant le tribunal de Port-Louis. Des proches de la victime soupçonnent un « foul play » même si un médecin avait attribué le décès à une mort naturelle.
Elles ont expliqué à la police que la carte d’identité de leur mère ainsi que ses bijoux d’une valeur de Rs 400 000 avaient disparu.
Fareedah Chummun habitait seule dans sa maison à Vallée-Pitot. Son corps a été retrouvé inerte à son domicile le 23 septembre dernier. Par la suite, la Criminal Investigation Division de Port-Louis Nord avait procédé à une arrestation. Le suspect, Habibula M. (23 ans), avait avoué un vol, mais a nié avoir agressé la victime. Il a expliqué qu’il est allé chez la victime pour commettre un vole. Il a vu la victime au rez-de-chaussée et il est monté à l’étage pour faire main basse sur des bijoux. Il dit n’avoir à aucun moment agressé la femme. « J’ai volé une carte bancaire sur laquelle il y avait le code. Par la suite, j’ai effectué des retraits d’un montant total de Rs 45 000. Après le vol, je suis reparti », a-t-il poursuivi.
Le voleur avait été présenté devant le tribunal de Port-Louis en septembre dernier sous une charge provisoire de vol et « culpable omission ». La police avait objecté à sa remise en liberté. Il a de nouveau comparu devant ce même tribunal, jeudi, et la police a, une nouvelle fois, objecté à sa remise en liberté provisoire.
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