Mort du policier Arvind Hurreechurn : nouvelle visite de Me Hervé Lassémillante au Moka Detention Centre

La National Human Rights Commission poursuit son enquête sur la mort en cellule du policier Arvind Hurreechurn.

C’est ce qu’a déclaré à Radio Plus Me Hervé Lassémillante, Deputy Chairperson de la National Preventive Mechanism Division de la National Human Rights Commission, après la réponse du Premier ministre sir Anerood Jugnauth à la Private Notice Question (PNQ) du leader de l’Opposition Paul Bérenger mardi 22 novembre à l’Assemblée nationale.

Me Hervé Lassémillante affirme qu’une équipe a fait une descente au Moka Detention Centre mardi matin 22 novembre, et qu’une liste de personnes a été établie. Elles seront bientôt convoquées par la National Human Rights Commission.

«Ce que le Premier ministre dit est tellement clair. Il a entièrement raison. J’ai tout le temps dit qu’il n’y a pas d’ingérence du gouvernement dans les affaires qui concernent notre division à la commission.

«Je suis allé au Moka Detention Centre aujourd’hui [mardi 22 novembre] pour avoir une liste des documents requis et une liste de gens qui sont des témoins dans cette affaire. Nous avons déjà fait un rapport après une première visite et nous avons émis nos premières opinions», a déclaré Me Hervé Lassémillante.

Un volet de la PNQ de Paul Bérenger était axé mardi 22 novembre à la mort du policier Arvind Hurreechurn au Moka Detention Centre.

Ce policier a été arrêté avec deux kilos d’héroïne estimés à Rs 35 millions à l’aéroport de Plaisance le 25 octobre. Il revenait de Madagascar. Arvind Hurreechurn a été retrouvé mort dans sa cellule dans la nuit du samedi 29 octobre. Il se serait donné la mort par pendaison.

Dans un rapport après une première visite au Moka Detention Centre le 31 octobre, Me Hervé Lassémillante avait déclaré que la mort du policier Arvind Hurreechurn était «suspecte».

Paul Bérenger avait déposé une copie de ce rapport  à l’Assemblée nationale mardi 15 novembre.

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