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Meurtre de Stacey Henrisson - Jayraz Sookur: « Jamais cet enfant n’a été un fardeau »

Jayraz Sookur a éclaté en sanglots en Cour d’assises dans le procès pour le meurtre de Stacey Henrisson.
Jayraz Sookur a fait une longue déclaration du banc des accusés, mardi 2 février. C’est aux Assises où il est poursuivi pour le meurtre de Stacey Henrisson. C’est la main droite sur le cœur que Jayraz Sookur a fait une déclaration du banc des accusés, ce mardi 2 février 2016. Le jury a eu droit à une prise de parole d’une heure durant laquelle le présumé meurtrier a déclaré, en substance, qu’il est « innocent » et que « Stacey pou rest mo tifi, mo grandi li depi ki li ena 7 an ».  La séance a été marquée par un rappel à l’ordre du juge Benjamin Marie Joseph à Jayraz Sookur. C’était alors que ce dernier faisait référence à un policier assigné comme témoin à son procès et qui a été arrêté dans l’enquête policière sur la mort d’Iqbal Toofanny. L’avocat de la poursuite, Me Medhi Manrakhan, a demandé l’intervention du juge pour que Jayraz Sookur se limite à l’affaire présente. En larmes et faisant référence à « Dieu », Jayraz Sookur a dit sa satisfaction de pouvoir maintenant parler « sous la protection du juge et des membres du jury ». Il a aussi allégué avoir été victime de brutalités policières après son arrestation. Et ajoute qu’il n’a jamais frappé aucun de ses enfants et qu’il était père et le pilier d’une famille unie. « Mo ti ena enn fami, sa leker la ranpli ek boukou larm e boukou soufrans…» a dit l’accusé. Jayraz Sookur a déclaré qu’il a toujours maintenu son innocence dans cette affaire. « Zame sa zanfan-la ti enn fardo ! » a affirmé Jayraz Sookur en faisant référence à la victime, Stacey Henrisson. Le procès de Jayraz Sookur se déroule devant jury sous la présidence du juge Benjamin Marie Joseph. Jayraz Sookur plaide non coupable. Il est défendu par Me Avineshwur Dayal, tandis que la poursuite est représentée par Me Mehdi Manrakhan et Me Audrey Sunglee. La séance de ce mardi 2 février 2016 a débuté avec le contre-interrogatoire du superintendant de police (SP) Daniel Monvoisin, enquêteur principal dans cette affaire. Il a donné des précisions sur le déroulement de l’exercice de la reconstitution des faits.
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