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Meurtre de sa petite amie : jalousie et colère le mènent en prison

Jimmy Neerputh s'est repenti après le crime et avait présenté ses excuses

Il soupçonnait sa petite amie de 18 ans d'aimer quelqu'un d'autre. Dans un accès de colère, Jimmy Neerputh l'avait tuée le 26 octobre 2016. Son forfait commis, il avait tenté de se donner la mort par pendaison.

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Plus de trois ans après les faits, le juge David Chan Kam Cheong, siégeant aux Assises, a rendu sa sentence ce vendredi 10 janvier. Il a infligé 20 ans de prison à Jimmy Neerputh pour le meurtre de Marie Anaius Anna Lysa Jean.

Le drame s'est produit le 26 octobre 2016, à Cité Barkly, Beau-Bassin. Au moment des faits, Jimmy Neerputh, alors âgé de 21 ans, avait déclaré avoir constaté un changement de comportement chez sa petite amie, Marie Anaius Anna Lysa Jean avec qui il vivait depuis quatre ans. Selon sa version à la police, elle était souvent au téléphone. Il dit avoir eu accès à son portable et découvert des «messages d'amour». Ce qui l'avait rendu jaloux et furieux. A l'époque, Marie Anaius Anna Lysa Jean travaillait dans un hôtel. 

Le jour du drame, le corps de la victime a été découvert par son frère de 11 ans qui revenait de l’école après ses examens. Elle gisait dans la salle de bains, la tête dans un seau d’eau. Le frère a alerté leur tante, qui habite au rez-de-chaussée. La police avait ensuite été mandée sur les lieux. 

L’autopsie pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin a attribué le décès de la jeune femme de 18 ans à une strangulation.

Dans son jugement, le juge dit avoir noté que le jeune homme s'est repenti après le crime et qu'il avait coopéré avec la police lors de la police. Cependant, le juge David Chan Kam Cheong affirme que la Cour a le devoir d'envoyer un signal fort pour ce genre de délit, qui est de nature grave. Raison pour laquelle il lui a infligé 20 ans de prison. Les 681 jours que Jimmy Neerputh a passés en détention préventive seront toutefois déduits de la peine. 

Me Rishi Bhoyroo avait été commis d'office pour défendre le prévenu. Ce dernier, selon le dossier à charge, avait connu une enfance difficile. Il travaillait comme aide-chauffeur pour le compte d'une compagnie à Coromandel.

 

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