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Metro Express : l’attente de Noorayajam Rujubali

L’inquiétude et l’angoisse se lisaient sur son visage. Nooreyajam Rujubali devra encore patienter car la juge Rita Teelock n’a pas émis de jugement, le vendredi 8 septembre. L’ordre intérimaire interdisant à la police de démolir sa maison reste cependant en vigueur.

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L’attente aura été longue, mais infructueuse. Depuis 13h30, des journalistes, Nooreyajam Rujubali et ses sympathisants étaient à l’étude de l’avoué Kaviraj Bokhoree. Il avait été informé par une source que la juge Rita Teelock prononcerait son jugement. Mais ce ne fut pas le cas.

Me Kaviraj Bokhoree explique qu’il n’existe aucun délai pour qu'un juge rende son jugement, contrairement à une pratique établie en Angleterre. Il estime que le jugement dans l’affaire Rujubali et celui concernant les frères Moorar seront prononcés le même jour.

L’avoué se réjouit que l’ordre intérimaire, émis en faveur de Nooreyajam Rujubali et sa famille, reste en vigueur. Me Kaviraj Bokhoree souligne que le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha, avait annoncé lors d’une réunion avec les travailleurs du transport que le site pour réaliser le Metro Express doit être livré à la firme Larsen & Toubro, au plus tard le 11 septembre 2017.

Si la date butoir n’est pas respectée, le gouvernement devra payer des pénalités de Rs 12 millions par jour. « J’invite le Premier ministre Pravind Jugnauth à me répondre par presse interposée. Qui paiera ces pénalités ? », a demandé l’avoué.

La demande d’injonction a été formulée par Nooreyajam Rujubali, Mahemad Nishar Rujubali et Noorayesha Rujubali. Ils sont représentés par le Senior Counsel Yousuf Mohamed, les avocats Rama Valayden, Nawaz Dookhee et l’avoué Kaviraj Bokhoree.


Les frères Moorar contredisent le ministère du Logement et des Terres

Sharma et Atmanand Moorar.

Ils affirment n’avoir jamais reçu de notice du ministère du Logement et des Terres pour évacuer le terrain qu’ils occupent à Résidence Barkly. Cette version des frères Moorar est mentionnée dans un troisième affidavit que le benjamin Vipin Moorar a juré et déposé en Cour suprême, le vendredi 8 septembre. La demande d’injonction sera débattue ce lundi 11 septembre.

Vipin Moorar, qui représente aussi ses frères Sharma et Atmanand, est catégorique. Il n’a jamais reçu de notice sous l’article 22 de la State Lands Act l’informant qu’il squatte un terrain de l’État et le sommant de quitter les lieux.

Pourtant, il dit recevoir tous les documents qui lui sont envoyés par la poste. De plus, il trouve bizarre que les cadres du ministère n’aient pas déposé le document au seuil de la porte de sa maison, d’autant plus qu’il n’a pas de chien.

Vipin Moorar craint désormais pour la sécurité des membres de sa famille et de ses deux frères. Dans son affidavit, il explique que la démolition partielle de sa maison a mis en péril les fondations du bâtiment. Il estime que la maison risque de s’écrouler si d’autres parties sont démolies.


La demande des Gafoor appelée ce mardi 12 septembre

Jonathan Gafoor.

C’est ce mardi 12 septembre que Serge Gafoor devra se présenter devant la juge Rita Teelock, siégeant en référé. Comme il n’est pas à Maurice, c’est son fils Jonathan Gafoor qui le représentera. Celui-ci a juré un affidavit au nom de Serge Gafoor qu’il a déposé, en Cour suprême le jeudi 7 septembre, contestant la démolition d’une partie de sa maison.

Les enfants de Serge Gafoor avaient logé une demande d’injonction, mais comme ils ne sont pas propriétaires de la maison, Serge Gafoor a dû intervenir. Il a autorisé son fils Jonathan à le représenter par procuration, car il se trouve en Angleterre.

Serge Gafoor explique dans son affidavit que la démolition de son garage causerait de nombreux inconvénients aux occupants de sa maison. Il déplore que la police souhaite démolir son garage malgré tout.

La demande d’injonction de Serge Gafoor sera appelée devant le juge Bobby Madhub.

 

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