Messages insultants : le ministre Sesungkur porte plainte contre une enseignante

Sudhir Sesungkur, le ministre de la Bonne gouvernance, a logé une plainte au poste de police de Moka, lundi soir. Il allègue qu’une enseignante lui a envoyé plusieurs messages insultants.

Sudhir Sesungkur affirme qu’il a été surpris, dimanche, en prenant lecture d’un article publié dans un hebdomadaire le 23 juillet. L’auteur de l’article l’accuse d’avoir envoyé des messages indécents à une enseignante de 28 ans, habitant Trou-d’Eau-Douce. Il dément en bloc ces allégations.

Le ministre de la Bonne Gouvernance a expliqué que, le 4 juillet dernier, il était chez lui lorsqu’il a reçu plusieurs messages de l’enseignante.

Un des messages se lisait comme suit : « Oui coze est ce ki to ene vrai zom mem toi, bien deçu avec to comportement azordi mo ti douté e mo ti dir toi... » Selon le ministre, c’est à 19 h 48 que l’enseignante lui a envoyé ce message. Quelques minutes plus tard, soit vers 19 h 57, la même personne lui a envoyé un autre message : « Laisse moi dir toi ene lot zafer... Mo ti vine ver toi pou ene aide pa pou rode... »

Le ministre Sesungkur a aussi fait ressortir, dans sa déposition, que l’enseignante lui a laissé comprendre qu’elle est en bons termes avec un parlementaire qui ne fait plus partie du gouvernement.

Le ministre de la Bonne gouvernance a également expliqué qu’il n’a jamais autorisé à la dame à lui envoyer des messages. Sudhir Sesungkur dira qu’il est disposé à remettre son téléphone portable à la police pour les besoins de cette enquête.

« Ene zafer mo ti envi dir toi mo pa ti content toi a cause to ministre moi azordi to ministre demain to pou ene simple dimoune saken ena so role pou joue lor sa la terre la...merci pou tou c ki tone fer azordi to merite ene grand applaudissement ». Ce sont les derniers messages qu’aurait envoyés l’enseignante au ministre.

La semaine dernière, l’enseignante avait porté plainte au poste de police de Flacq en faisant consigner une Precautionary Measure (PM) contre Sudhir Sesungkur. Dans cette déclaration, elle avait allégué que le ministre lui aurait envoyé plusieurs messages. Le ministre lui aurait dit : « To zoli mo content toi » dans un des messages. À ce stade, de sources policières, nous apprenons que l’enseignante n’a pas encore soumis des preuves à la police pour soutenir ses allégations. 

Sollicité pour une réaction, le ministre n’a pas voulu commenter le sujet. « À ce stade, je n’ai aucun commentaire. Mo ena bann lezot aksion ki mo pe antame dan sa ka-la », dit-il.

Le Défi Quotidien a également contacté l’enseignante, mais une voix féminine à l’autre bout du fil nous a fait comprendre que nous nous étions trompés de numéro. L’enquête policière suit son cours.