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Meena, marchande de litchis : il faut avoir de l’art pour travailler en public

Meena Meena assure que ses litchis sont de bonne qualité.

Les fruits  saisonniers  ajoutent aux charmes de l'été. Les   marchands de litchis ont déjà fait leur apparition sur le marché. Ce qui donne déjà un air de fête dans le pays. On a rencontré Meena Hossenbaccus sous la varangue d'une  vieille boutique à Chemin-Grenier.
C'est sa deuxième année comme marchande de litchis. On est vraiment sous le charme de cette jeune femme  qui se montre vraiment à l'aise dans ce métier. Elle a toujours le mot juste  pour convaincre les clients d'acheter ses litchis.

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À Rs 100, le demi-kilo, les clients ont aussi le choix de les acheter, selon leurs moyens.  Elle en a même vendu à Rs 10, Rs 15.  Elle reconnaît que tout le monde n'a pas les moyens pour payer des litchis au kilo, mais elle fait tout pour les plaire. « Il faut avoir de l'art pour travailler en public », dit-elle en gardant le sourire. C'est ce qui fait vraiment sa force.

Parfois, elle est contrainte d'interrompre la conversation pour servir des clients. Toujours avec le sourire, elle arrive à les convaincre. Elle assure que ses fruits sont de bonne qualité, car ils proviennent directement d'un verger. Son époux et elle font le tour des vergers pour choisir les meilleurs fruits. Elle explique qu'elle les prend  toujours la veille ou tôt le matin pour qu'ils gardent leur fraîcheur naturelle.

Tout en parlant avec Meena, on comprend qu'elle prend aussi des risques dans ce métier. Elle achète un arbre  fruitier  près d'un mois avant.  Elle paie  parfois jusqu'à Rs 15 000 ou même plus. Elle  verse la moitié de la somme et paie le reste après la cueillette. Elle fait installer des filets pour protéger ses fruits contre les chauves-souris.  Elle explique qu'elle prend  un grand risque en achetant des arbres de litchis. D'abord, dit-elle, il y a le risque de perdre son capital, si jamais il y a un cyclone. Ce qui fait qu'elle ne verse qu'une partie de l'argent. « En cas de cyclone, j'aurais au moins sauvé une partie de mon argent. On n'est jamais sûr d’être remboursé dans de telle circonstance. Mais  heureusement que je n'ai pas encore vécu une telle expérience   », explique-t-elle. Elle avance qu'elle perd aussi une partie de ses investissements à cause des chauves-souris.

Elle quitte  l'Escalier  où elle habite pour se rendre à Chemin-Grenier pour vendre ses litchis.  À  dix heures  du matin, elle est déjà sur place et va y rester jusqu'à ce qu'elle ait vendu tous ses litchis.

Soulignons que Meena est aussi connue pour ses gâteaux. Elle prépare sur commande des « catelesses » et des brochettes, entre autres.

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