La Mauritius Bar Association examinera à la mi-août le rapport de la commission d’enquête sur la drogue. Si le document, rendu public vendredi par le Bureau du Premier ministre, cite les noms d’une dizaine d’hommes de loi, l’Ordre des avocats ne prévoit cependant pas de sanctions dans l’immédiat.
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« Nous parlons ici des conclusions d’une commission d’enquête et non d’un jugement définitif de la Cour. Certes, nous allons aborder les points saillants lors de notre prochaine assemblée. Il s’agit ainsi de trouver des mesures pour remédier à la situation. Nous devons établir des lignes directrices par rapport aux manquements soulevés pour les visites des avocats en prison et voir avec le commissaire des Prisons », explique Me Yahia Nazroo, secrétaire du Bar Council.
Ce dernier est d’avis que la loi régissant le fonctionnement de la Mauritius Bar Association doit être revue. « Nous allons voir ce que nous avions l’habitude de faire et ce que nous pouvons faire. Nous avons souligné à plusieurs reprises le besoin de revoir la Mauritius Bar Association Act de 1957. Nous avons aujourd’hui besoin de pouvoirs plus élargis pour prendre des mesures plus robustes. »
Toutefois, certains au sein de l’Ordre des avocats, s’accordent à dire qu’il n’est pas question de banaliser le droit du suspect à son avocat. Ce n’est pas en raison de certains abus que l’Ordre des avocats devrait restreindre l’accès d’un avocat à son client en prison.
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