Mauritius Telecom : le contrat d’un prestataire de service résilié 

Mauritius Telecom (MT) vient de résilier le contrat de sous-traitance d’une entreprise qui était chargée d’évaluer le niveau de satisfaction de ses clients. « Un dernier paiement d’environ Rs 1,4 million a été fait à cette société le vendredi 11 novembre », confie un des directeurs de MT.

Officiellement, la nouvelle direction n’était pas satisfaite de la prestation de service. « Nous étions sceptiques quant aux résultats qu’on nous fournissait. De notre point de vue, ils ne reflétaient pas la réalité. C’est pourquoi nous avons préféré mettre un terme à cette collaboration », indique notre source à la Telecom Tower. 

Cependant, des employés soutiennent que le motif serait plutôt lié à la proximité supposée entre la directrice de la compagnie et l’ancien Chief Executive Officer Sherry Singh, qui avaient déjà travaillé ensemble par le passé dans le secteur des télécommunications. 

Une « proximité » que réfute la femme d’affaires. « Ce contrat, je l’ai obtenu en remportant un appel d’offres auquel plusieurs sociétés avaient participé », explique-t-elle au Défi Plus. Selon elle, la résiliation du contrat n’a rien à voir avec la qualité de la prestation délivrée. « C’est pour d’autres raisons », dit-elle sans donner de détail. La directrice précise qu’elle a 25 ans d’expérience dans ce domaine et que son entreprise, qu’elle a créée il y a sept ans, compte parmi ses clients plusieurs sociétés basées dans d’autres pays de la région.

Dans le même temps, la vague de départs se poursuit au sein de MT. Depuis août dernier, quatre consultants avaient déjà été remerciés. Cette semaine, c’est le responsable de la Mauritius Telecom Foundation qui a été mis à pied dans le cadre d’une procédure de licenciement. Toutes ces personnes sont considérées comme étant proches de Sherry Singh. Parmi les prochains sur la liste, figurerait la Chief Human Ressources Officer, suspendue le 4 août dernier. 

Si se débarrasser des consultants est assez simple, licencier des salariés est plus compliqué. Pour ces derniers, la stratégie consisterait à trouver d’éventuelles fautes graves. Des transferts seraient également envisagés.