
Certains ont eu une offre de plus de Rs 250 000 de la part de la direction de Mauritius Duty Free Paradise (MDFP) sous forme de severance allowance, mais la majorité a refusé.
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Sur 26 employés licenciés fin mars par cette compagnie d’état, il n’y a que quatre qui ont pris leur chèque vendredi. Les 22 autres doivent se rendre au ministère du Travail ce lundi avec pour objectif de porter plainte contre la MDFP pour licenciement illégal.
Ils avaient été recrutés pendant plus de trois ans par l’ancien régime et avaient été informés, le 31 mars dernier, qu’ils allaient être mis à la porte d’ici 1er mai. Ils contestent leur licenciement, soutenant qu’aucune raison ne leur a été donnée pour justifier ce renvoi. Cela est d’autant plus injuste puisque d’autres personnes ont été recrutées pour faire le même boulot.
« Une compagnie n’a pas le droit de licencier des employés sans aucune justification. Or, c’est ce qui s’est passé avec la MDFP. S’ils acceptaient cette severance allowance, ils allaient renoncer à leur droit de poursuivre l’entreprise car ils auraient ainsi accepté volontairement qu’un terme soit mis à leur contrat », explique Jack Bizlall, négociateur de la Federation of Progressive Unions (FPU). Ce dernier représente ces ex-employés de la MDFP qui veulent maintenant rechercher réparation dans une cour de justice.

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