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Massively Empowered Classroom : Maurice 3e pays au monde à lancer le programme

Maurice est le premier pays d’Afrique et le troisième au monde à lancer le Massively Empowered Classroom (MEC).

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C’est une plateforme informatique qui réunit toutes les ressources nécessaires aux enseignants du primaire et du secondaire. L’initiative revient au Mauritius Institute of Education (MIE) qui a bénéficié de la collaboration de Microsoft India pour la réalisation de ce projet. Le lancement officiel a eu lieu mercredi.

Pour Leela Devi Dookun-Luchoomun, ministre de l’Éducation, le MEC adressera les besoins d’une des plus importantes parties de la réforme éducative. « Cette nouvelle plateforme aura pour mission d’habiliter les enseignants avec les ressources et les outils nécessaires. À travers cela, le potentiel des enfants sera optimisé ».

La ministre a soutenu que le MEC cadre avec la vision de la réforme éducative. « La réforme s’engage à répondre aux incertitudes des enfants quant à leur futur. La demande du marché du travail dans quelques années sera différente de ce qu’elle est aujourd’hui. Nous les préparons donc à faire face aux métiers qui n’existent pas encore aujourd’hui ».

Pour ce qui est de la réforme justement, après un mois, la ministre se dit satisfaite du déroulement. « Nous sommes toujours dans la phase de l’implémentation. Je suis persuadée et confiante que le Nine-year Schooling va dans la bonne direction ». Leela Devi Dookun-Luchoomun se dit persuadée que le MEC fournira des outils qui amèneront vers une démocratisation des connaissances. Elle ajoute que Maurice se place comme un leader en procédant au lancement de cette plateforme informatique car « nous sommes le troisième pays au monde à créer un MEC. Les deux autres pays sont l’Inde et la Jordanie. » Pour Yogida Sawminaden, ministre des TIC,« 2017 est l’année du gouvernement pour concrétiser les projets d’envergure. Il ne faut pas oublier que le gouvernement projette de faire une bibliothèque en ligne, qui est un projet de grande envergure ».


Frais d’examens du SC et du HSC : «Le gouvernement ne changera pas d’avis»

La réponse de la ministre Leela-Devi Dookun Luchoomun est on ne peut plus claire. « Le gouvernement a pris une décision et il ne changera pas d’avis », a-t-elle dit, mercredi, à une question de la presse concernant les frais d’examen du School Certificate et du Higher School Certificate non payés par certains candidats de la cuvée 2016.

Les candidats avaient jusqu’au 30 décembre 2016 pour effectuer ce paiement. Cette affaire avait créé la polémique l’année dernière et est devenue, depuis, un sujet de discorde entre le ministère de l’Éducation et les candidats aux examens.  Le ministère de l’Éducation avait demandé aux élèves qui n’avaient respecté le taux de présence de 90 % en classe de payer leurs frais d’examens. Depuis, c’est le bras de fer entre le ministère et les élèves.

 

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