Mare Chicose est partie pour demeurer le centre d’enfouissement des déchets du pays pour encore au minimum une dizaine années. Le ministère de l’Environnement compte octroyer un contrat d’une durée de dix ans pour l’agrandissement vertical du centre, contre des agrandissement horizontaux dans le passé, ainsi que la gestion de la production d’électricité à partir du gaz libéré par l’enfouissement des déchets avec la construction d’une nouvelle centrale.
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Selon les estimations, d’ici 2020 il n’y aura plus de solutions à court terme pour l’enfouissement des déchets à Mare Chicose. L’expansion latérale ne sera plus une option, ne laissant qu’une solution : l’expansion verticale, à savoir le fait de creuser des fossés plus profonds. La firme qui décrochera le contrat de dix ans sera aussi responsable des opérations d’enfouissement, mais surtout de la construction et la gestion d’une nouvelle centrale électrique à base de gaz d’enfouissement. Le ministère espère pouvoir allouer ce contrat important d’ici avril 2020.
Durant les trois premières années du contrat, l’entreprise dont les services seront retenus devra procéder aux travaux d’agrandissement du centre d’enfouissement. La même entreprise aura aussi la responsabilité de gérer les cellules d’enfouissement qui pourraient être fermées durant cette période.
Les infrastructures pour l’extraction du gaz d’enfouissement existent déjà ; il s’agit d’un réseau de puits de gaz. Il y a actuellement trois réseaux qui couvrent les huit cellules d’enfouissement que compte le centre. L’idée de départ était d’une joint-venture Eneotech/Sotravic en 2009. En 2011, deux moteurs d’une capacité de 1,1 MW chacun sont entrés en opération. Un troisième moteur de 1,1 MW a été installé en 2013. D’ici l’allocation du nouveau contrat en 2020, le ministère de l’Environnement pourrait procéder à l’extension de l’actuel contrat de Sotravic.
Il faut rappeler qu’à son entrée en opération en 1997, le centre d’enfouissement de Mare Chicose avait accueilli 45,1 tonnes de déchets. Le chiffre a augmenté tous les ans pour atteindre 542,3 tonnes en 2018. Durant cette période, c’est 8 252,9 tonnes de déchets qui y ont été enfouis au total. Au fil des ans, de nouvelles cellules d’enfouissement ont été construites pour accueillir le volume de déchets grandissant. Il y en a huit aujourd’hui. La majeure partie des déchets municipaux, soit 60%, sont de nature organique. Le reste est composé de papier (14%), de plastic (12%), de textiles (4%), de métaux (3%), de verre (2%) et de 5% de déchets divers.
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