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Mahébourg accueille le Salon de l’Agriculture

Le ministre Mahen Seeruttun a procédé à l’ouverture du Salon de l’Agriculture, organisé en partenariat avec Radio Plus, ce samedi 22 octobre, à 10 heures. L’événement a lieu sur l’Esplanade Sir Gaëtan Duval, au Mahebourg Waterfront. Une exposition est aussi prévue sur l’adaptation de l’agriculture au changement climatique. Sans compter une foire agricole, où seront vendus, à prix réduits, des légumes, des plantes, des semences et du riz, entre autres. L’entrée est gratuite.

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Zoom sur quelques exposants

Promotion sur tous les types de riz de la STC

Tous les riz qule commercialise la State Trading Corporation (STC) seront vendus à des tarifs promotionnels au salon. C’est ce qu’affirme un officier de l’organisme. « Le nouveau riz lancé au Domaine Les Pailles sera également mis en vente à Mahébourg. De plus, il y a une variété de riz Basmati, qui, en temps normal, est vendu à Rs 230, sera commercialisé à Rs 190 », ajoute-t-il.

Azam Khan & Flowers

Plusieurs variétés de fleurs seront proposées au stand d’Azam Khan, propriétaire de la pépinière Azam Khan & Flowers. À commencer, dit-il, par l’Autecia qui est rare à Maurice. Sera aussi mis en vente un fruit rare que les Mauriciens commencent à peine à découvrir : le pepino melon. « Ce fruit intéresse de plus en plus de Mauriciens. Les produits seront vendus à un tarif promotionnel. » Le prix variera entre Rs 200 et Rs 250.

Bina Appiah Nursery Company

Citronniers, orangers, mandariniers, manguiers… Autant d’arbres fruitiers que Bina Appiah Nursery Company mettra en vente au salon. « Nous sommes spécialisés dans les arbres fruitiers nains. Nous disposons aussi de notre propre verger, qui se trouve à Plaine-Magnien. Si quelqu’un veut un arbre particulier, il lui suffit de nous informer. Les prix varient de Rs 200 à Rs 250, dépendant de la taille des plantes. Des fougères seront également commercialisées à partir de Rs 40 », explique Vijay Appiah.

Mauritius Cane Industry Authority

La Mauritius Cane Industry Authority (MCIA) sera également présente au salon. Son rôle premier, souligne un officier, est de prodiguer des conseils aux planteurs de canne à sucre. « La canne s’est adaptée au changement climatique. Les petits et grands planteurs doivent suivre cette tendance. Année après année, nous faisons des recherches pour obtenir de nouvelles variétés de canne. »

FAREI

Le Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI), qui est un organisme du ministère de l’Agro-industrie, sera lui aussi au salon. Au programme : des démonstrations sur les nouvelles technologies utilisées dans le domaine de l’agriculture. « Nous montrerons aux visiteurs les nouvelles méthodes d’irrigation ainsi que les bienfaits des produits organiques et bio. Il est temps que le public prenne conscience du fait que certaines maladies affectant les plantes peuvent être éliminées sans avoir recours aux pesticides », indique un officier.

Mouvement pour l’autosuffisance alimentaire

Au stand du Mouvement pour l’autosuffisance alimentaire, les visiteurs seront sensibilisés aux avantages de se tourner vers la culture de produits bio. « De nos jours, il est important que les gens cultivent leurs propres légumes. Durant le salon, nous montrerons aussi aux gens comment produire des œufs chez eux avec quelques poules pondeuses », explique Éric Mangar, directeur de l’organisme.

Des vignes mises en vente

Deodutt Chadee compte, pour sa part, mettre en vente des plantes fruitières, un domaine dans lequel il s’est spécialisé. Cet habitant de Roches-Noires commercialisera des vignes, des avocatiers, entre autres variétés d’arbustes fruitiers. « Selon les consignes du ministère, je pratique un tarif promotionnel sur tous mes produits. C’est possible de s’acheter une plante avec Rs 100 », souligne-t-il.

Ce Salon, organisé par le ministère de l’Agro-industrie, est ouvert de 10 à 18 heures samedi 22 et dimanche 23 octobre.

Mahen Seeruttun : « Les Mauriciens doivent changer leur façon de planter »

L’autosuffisance. C’est ce que vise le ministre de l’Agro-industrie en ce qui concerne des produits tels que la pomme de terre, l’oignon et l’ail. Il est d’avis que les Mauriciens doivent changer leur façon de planter. L’idéal, selon lui, serait d’utiliser de manière optimale les terres, afin de ne pas avoir à dépendre des importations. « Nos terres sont limitées. Il faut produire plus avec le peu de ressources dont nous disposons. »

Pour le ministre Seeruttun, si l’on veut préserver la richesse de nos terres, il faut réduire l’utilisation de pesticides. « Nous devons privilégier les produits organiques. Le ministère dispense des cours à cet effet aux planteurs. D’ailleurs, pour les encourager à produire des légumes de manière plus saine, des facilités ont été mises à leur disposition dans le Budget. »

 

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