Lutte contre la pauvreté : Pravind Jugnauth parle de «mesures historiques»

Le ministre des Finances Pravind Jugnauth se félicite des dispositions prises dans le Budget 2016-17 pour combattre la pauvreté extrême.

Selon Pravind Jugnauth, ce sont des « mesures historiques ». Il était à Ébène jeudi matin 13 octobre dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté extrême.

Aussi présent à cette conférence le Dr Rômulo Paes de Sousa, consultant à l’UNDP et ancien ministre brésilien du développement social et de la lutte contre la faim, dont l’expertise sera sollicitée pour compléter le registre social et mettre en application le plan Marshall contre la pauvreté.

« Nous sommes venus avec des mesures spécifiques afin de changer la façon d’adresser le problème. C’est historique. Cela se fera avec le soutien des étrangers, comme le Dr Rômulo Paes de Sousa. Il fera des recommandations sur la méthode utilisée pour établir le registre social des personnes ou familles qui se trouvent dans cette catégorie.

« Le but est de leur permettre de faire des études supérieures et se tenir sur leurs propres pieds. Ce ne sera pas juste une allocation, mais quelque chose sur le long terme pour qu’ils sortent de la pauvreté absolue », affirme Pravind Jugnauth sur Radio Plus.

Le ministre de l’Intégration sociale Pradeep Roopun explique lui pourquoi la création du registre social prend du temps. Il affirme que son ministère doit s’assurer que les personnes, ayant fait une demande d’aide financière, soient vraiment dans le besoin :

« Nous avons procédé à l’enregistrement des personnes et familles. Puis, il y a plusieurs étapes. En ce moment, nous faisons des visites à domicile afin d’avoir des informations additionnelles sur l’état dans lequel ces personnes vivent. Cela nous permettra de savoir le nombre de personnes éligibles.

« Les gens viennent vers nous pour une demande d’aide du gouvernement. Nous, nous devons nous assurer de savoir qui nous allons aider. Le secteur informel existe dans notre société, où tout le monde n’a pas un emploi formel.

« Ce n’est pas évident pour nous de déterminer cette frange de la population qui se trouve dans l’extrême pauvreté et qui mérite une aide en premier lieu », affirme Pradeep Roopun sur Radio Plus.