Live News

Lutte contre la cybercriminalité : vers une législation plus stricte, annonce le ministre des TIC, Avinash Ramtohul

Photo d'illustration

Contenus nuisibles, incitations à la haine raciale, cyberharcèlement : les dérives sur les réseaux sociaux prennent de l’ampleur. Depuis le début de l’année, la plateforme Mauritian Cybercrime Online Reporting System (MAUCORS) enregistre en moyenne 20 cas par jour.

Publicité

En 2024, 5 221 plaintes pour cybercriminalité ont été enregistrées sur MAUCORS. Une hausse significative qui, selon le ministre des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Avinash Ramtohul, justifie l’adoption d’un cadre législatif plus robuste. De plus, depuis janvier 2024, 694 plaintes liées au harcèlement en ligne ont été recensées. Le ministre dit s’inquiéter également de l’utilisation détournée de l’intelligence artificielle à des fins de désinformation. 

Face à cette situation préoccupante, le gouvernement prévoit de renforcer la Cybersecurity and Cybercrime Act à travers un nouveau projet de loi, salué par plusieurs juristes. Ces derniers soulignent toutefois l’importance cruciale de la sensibilisation pour prévenir les abus.

Pour Me Neil Pillay, la liberté d’expression n’est pas un bouclier pour justifier des contenus nuisibles. Au-delà des lois, la sensibilisation est essentielle, ajoute Me Ashok Radhakissoon. Quant à Me Poonam Sookun-Teeluckdharry, détentrice d’un master en droit des TIC, elle appelle à une loi efficace et non cosmétique.

Tous les intervenants s’accordent : une loi capable de mieux encadrer la Toile, à condition qu’elle ne se prenne pas dans sa propre toile… 

Ruquyya Kurreembokus-Raffique

  • Salon de l'Alimentation et du Bien-être

     

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !