Economie

Liberté de mouvement : Maurice deuxième en Afrique après les Seychelles

Maurice offre à ses citoyens une liberté de mouvement pour 131 pays. Le pays se positionne derrière les Seychelles, deuxième en Afrique dans ce domaine. C’est ce qui ressort de l’édition 2017 du Henley & Partners Visa Restrictions Index, classement mondial des pays selon la liberté de déplacement de leurs citoyens à l’échelle internationale.

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Classée 31e mondial, Maurice était 35e l’an dernier. Ainsi, le détenteur d’un passeport mauricien peut voyager aisément dans 118 pays. Le cabinet Henley & Partners explique que des programmes pour acquérir la citoyenneté, comme préconisé par Maurice, permettent aux individus de s’établir et obtenir la citoyenneté mauricienne. À condition toutefois d’apporter une contribution exceptionnelle au pays. Selon Henley & Partners, la majorité de tels plans sont structurés de manière à assurer le bien-être, l’avancement et le développement économique du pays.

Le pays qui domine ce classement mondial est l’Allemagne, dont le passeport ouvre la voie à 176 pays. Le président de Henley & Partners Christian H. Kälin estime que les dix premiers pays gardent leurs positions. « Plusieurs événements majeurs ont influencé les mouvements au niveau international, dont le Brexit et l’élection de Donald Trump aux États-Unis. Ces deux épisodes peuvent s’interpréter comme un pas vers une restriction de circulation et la création de barrières à l’entrée. Cette tendance refrène la liberté de voyager. Elle est apparente dans les changements de classement dans l’indice des restrictions des visas. »

La Suède maintient sa deuxième place mondiale avec un accès sur 175 pays, suivis du Danemark, de la Finlande, de l’Italie, de l’Espagne et des États-Unis, avec un choix de 174 territoires. La Grande-Bretagne a glissé à la quatrième position, alors qu’elle partageait la première place avec l’Allemagne de 2013 à 2015.

Au bas du classement, on retrouve la Syrie, le Pakistan, l’Irak et l’Afghanistan, dont les citoyens ont accès à moins de 30 pays. Cela représente un faible changement par rapport à 2016, la Somalie ayant quitté ce groupe : ces citoyens peuvent désormais partir dans plus d’une trentaine de pays.

« D’énormes différences de liberté de voyager entre les pays demeurent, bien que le monde soit apparemment plus mobile et interdépendant. Les exigences d’un visa représentent les relations d’un pays avec un autre. Il faut aussi tenir compte des relations diplomatiques entre eux, de la réciprocité des démarches de visa, des risques de sécurité et des menaces de violations administratives des règles d’immigration », souligne Christian H. Kälin.

 

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