Faits Divers

Liaison avec l’épouse de son patron: Fadil est agressé et perd son job

Non seulement a-t-il perdu son emploi, mais il a été roué de coups par son patron et des gros bras. Il entretenait une relation amoureuse avec... la femme du boss. Le jeune homme a porté l'affaire à la police. Récit... Sa relation amoureuse avec la femme du patron lui a coûté son emploi et lui a valu de gros soucis. Fadil*, 23 ans, était employé comme chauffeur de camion pour le compte d'une entreprise engagée dans la production d'épices depuis bientôt un an. Il s’est lié d'amitié avec Fadia*, 23 ans, l'épouse de son patron Imran*, lors de leurs tournées pour livrer des marchandises à travers le pays. Et de fil en aiguille, cette amitié a évolué et les deux jeunes sont devenus amants. Le patron de l’entreprise, qui a eu vent de ce qui se tramait dans son dos, a été radical dans son approche. Avec l’aide de gros bras, il a tabassé le jeune homme dans son bureau au siège de la compagnie sise dans un faubourg de la capitale. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"3505","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-5154","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"600","alt":"Liaison avec l\u2019\u00e9pouse de son patron"}}]]Mardi 20 octobre. Après une journée à sillonner le pays pour livrer ses marchandises, Fadil rentre à l'usine. Il est alors 17 heures. Il se dirige vers sa voiture. Il se fait rattraper par deux individus qui le malmènent et lui demandent de les suivre. Direction le bureau du directeur où l’attendent Imran et son épouse Fadia. L’accueil est brutal. « To pe gard mo fam », lui aurait reproché le patron, tout en le giflant. Cela sous le regard de l'épouse qui n'a pas esquissé le moindre geste, selon le chauffeur. Il a nié les faits jusqu’à ce qu’il soit confronté aux images d'une caméra cachée.

Rumeurs

Blessé à la tête, le jeune homme s'est rendu à l'hôpital Dr Jeetoo pour se faire soigner. Admis, il a passé deux jours dans cet établissement. Aujourd’hui, Fadil se retrouve sans emploi. Il estime que son patron n'avait aucun droit de le traiter de la sorte. « Il a dit qu'il allait faire diffuser le clip vidéo lors de mon mariage », dit Fadil. Il a rapporté l'affaire au poste de police de Pailles. Depuis que Fadil avait pris de l'emploi comme chauffeur au sein de l'entreprise, il avait su gagner la confiance du patron. Et à en croire ses collègues venus lui rendre visite à l'hôpital le soir de l'incident, c'était un bon travailleur, un homme sans histoire. Il se chargeait de livrer les épices à travers le pays. Et comme il fallait un responsable pour superviser le travail, Fadia l'accompagnait lors de ses tournées. Et Imran ne voyait aucun inconvénient à ce que sa jeune épouse accomplisse cette tâche. Les deux jeunes sont devenus amis, puis amants. Ils n'avaient donc aucun problème pour se voir et passer des moments en amoureux. Mais les rumeurs persistantes d'une « histoire » entre Fadil et Fadia, qui circulaient dans les couloirs de l'usine, sont arrivées à l'oreille d'Imran. Le patron a voulu en avoir le coeur net. C'est ainsi qu'il a équipé le camion de livraison de caméras qu'il a soigneusement dissimulées dans la cabine. Le patron surveillait les moindres faits et gestes de son épouse et de son employé quand ils se retrouvaient seuls dans le camion. C’est ainsi qu’il les surprendra dans une situation compromettante. Les deux jeunes s'embrassaient dans le camion. Imran aura recours à deux gros bras pour régler son compte à Fadil. Plusieurs collègues du jeune homme ont déploré la manière de faire du patron de l'entreprise. Idem pour les parents de Fadil qui sont révoltés par ce qui s'est passé. « Ou truv sa enn zafer pu fer sa ? Madam la osi en tor », dira une proche du jeune homme.

« Madam la ti dakor »

Interrogé sur l'origine des incidents, Fadil ne nie pas sa relation avec la femme de son employeur. [blockquote]« Mo pan fer oken erer mwa. In ariv sa zafer-la, wi. Madam la ti dakor. Mais burzwa la pa gayn drwa bat ene travayer lor so lie travay. »[/blockquote] Le jeune homme nous a fait part de son intention de porter plainte auprès du ministère du Travail dès que son état de santé le lui permettra. Dans l'après-midi du jeudi 22 octobre, il a quitté l'hôpital. Sollicité par Le Dimanche/L’Hebdo, l’employeur s'est abstenu de tout commentaire. « Mo les lapolis fer so lanket », nous a-t-il fait comprendre.

* prénoms fictifs

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