L’histoire de Teresa de Freitas Fait la Une de la Presse Tabloid Britannique : l’autorisation de quitter Maurice examinée en cour ce lundi

L’histoire fait les choux gras de la presse tabloïd britannique. Les querelles entre Terry Smith, 68 ans, un des financiers les plus riches du Royaume-Uni, et son ex-compagne, Teresa de Freitas, 47 ans, sont suivies de très près.

Quel lien avec Maurice ? Les deux principaux protagonistes vivent à Maurice depuis plusieurs années. Cette fois-ci, c’est le combat de Teresa Freitas pour rejoindre son père mourant à Madeira, en Espagne, qui est suivi par la presse anglaise. The Times et The Daily Mail sont parmi ceux qui ont publié de longs articles à ce sujet dimanche.

Après une plainte pour vol consignée par Terry Smith, Teresa de Freitas s’est vu imposer une « objection to departure » par les autorités locales. Ce lundi, le Variation Order, demandé au Directeur des poursuites publiques par la femme sera examinée par la Cour suprême. Si elle obtient gain de cause, elle pourra quitter le pays pour se rendre au chevet de son père de 81 ans. Si non, elle restera bloquée à Maurice jusqu’à nouvel ordre.

Son père, souffrant d’un cancer du pancréas, serait, selon elle, sur le point de mourir.

Pour Teresa de Freitas, rapportée par The Times, ne pas pouvoir quitter le pays, « c’est comme vous priver d’un droit basique en tant qu’être humain. C’est pervers dans un certain sens. Ce n’est pas juste. Je suis supposée avoir volé une machine Nespresso et je ne peux partir voir mon père mourant. Comment peut-on faire une telle chose à une femme au XXIe siècle ? » En Grande-Bretagne, Terry Smith est surnommé le Warren Buffet britannique. En tant que Fund manager, il gère £26 milliards, soit Rs 1 543 milliards, pour ses clients.

Ses ennuis avec Teresa de Freitas remontent à avril de l’année dernière quand cette dernière a quitté le domicile familial avec des effets. Si Terry Smith dit que cela lui appartient, son ex-compagne affirme le contraire et dit détenir des factures. Cependant, dans un geste « de bonne volonté », elle a rendu les biens que Terry Smith l’accuse d’avoir volés, tout en maintenant qu’ils sont bien les siens.