C’est encore la magie de Noël. La rédaction d’Xplik ou K en profite pour faire une rétrospective des cas marquants qui ont connu un heureux dénouement.
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L’occasion pour Le Défi Media Group de remercier tous ses auditeurs, lecteurs et les autorités pour leurs gestes nobles. Ils prouvent que l’esprit de solidarité n’est pas un vain mot pour les Mauriciens qui savent faire preuve de générosité. Le père Noël n’a pas oublié les personnes sans logement, sans abri, qui se démènent parfois depuis des années pour vivre dans des conditions décentes. Les cas de Nesta Armand et de ces mères squatters de Tranquebar ressemblent à des contes de Noël de Dickens. Bonne lecture et merci.
Nouvelle maison pour une famille victime d’incendie
Armand Nesta, originaire de Bambous, est aujourd’hui un homme et un père comblé. Il vit à présent au complexe NHDC d’Henrietta en compagnie de sa femme et de son jeune fils. Il ne cache pas sa joie, quand l’équipe d’Xplik ou K l’a rencontré à son domicile le ce 25 décembre.
« Nous sommes épanouis. Notre famille vit désormais librement, loin du stress que nous imposait notre situation passée… » C’est avec ces propos que ce père de famille décrit sa nouvelle vie dans sa nouvelle demeure. Un bonheur d’autant plus précieux qu’il évoque avec nous les tragiques souvenirs qui ont marqué son existence, et celle de son enfant et de sa femme depuis un an déjà.
Ce pompiste de 30 ans se remémore les circonstances qui l’ont incité à se tourner vers la rédaction du Défi Quotidien et les ondes de Radio Plus. Après l’incendie de leur maison, les Nesta avaient trouvé refuge au centre social de Bambous en janvier 2015. Depuis, la famille entreprenait des démarches pour obtenir un logement social de la NHDC, mais en vain. « J’avais versé la totalité de l’aide sociale que j’ai reçue en dépôt auprès de la NHDC. Je n’ai reçu aucune réponse », avait déclaré Armand Nesta, désespéré, sur les ondes de Radio Plus.
Matelas posé au sol
Le trentenaire raconte : « Nous ne disposions que d’un matelas, de quelques vêtements et de vieux ustensiles de cuisine. On nous avait promis une maison à Henrietta. Les jours passent sans que rien ne se concrétise. Le plus désespérant, c’était de subir constamment les menaces d’expulsion des responsables du centre de Bambous. Cela me peinait beaucoup de voir mon enfant de trois ans et mon épouse dormir sur un matelas posé à même le sol. » Outre les menaces d’expulsion du centre, en raison de son séjour prolongé, Armand Nesta tombera des nues le 5 septembre, lorsqu’il reçoit une lettre lui réclamant Rs 18 000 de loyer !
C’est donc en désespoir de cause qu’il a sollicité l’équipe d’Xplik ou K pour plaider son cas auprès du ministère du Logement et des Terres, afin que son dossier soit enfin considéré suivant une procédure d’urgence, afin que sa petite famille puisse enfin vivre dans des conditions décentes. Un appel qui ne tombera dans les oreilles d’un sourd. Le vice-Premier ministre et ministre du Logement et des Terres Showkutally Soodhun, intervenant lors de l’émission, avoue que ce cas l’a profondément touché. Il a promis de faire le nécessaire pour que cette famille puisse être relogée.
Lors d’une cérémonie à laquelle était conviée la rédaction d’Xplik ou K, quelques jours plus tard, Showkutally Soodhun a procédé à une remise officielle des clés d’un logement de la NHDC à Henrietta à la famille Nesta. L’événement a eu lieu en présence du Chairman Praveen Ramburn et de Gilles L’Entêté, directeur général de la NHDC.
Voilà comment une chaîne de solidarité s’installe et accomplit des miracles. Nul besoin de rappeler tout le symbolisme en cette période de fêtes, quelques jours après avoir célébré la Nativité, en pensant à ce petit être qui a pris naissance dans une étable…
À Tranquebar : des squatters pourront obtenir un logis
Àl’instar de la famille Nesta, plusieurs squatters de Tranquebar peuvent pousser un ouf de soulagement. Après plus d’une quinzaine d’années à vivre en situation d’illégalité, ces familles pourront bientôt obtenir un logis. Le ministre du Logement et des Terres a affirmé suivre ce dossier de près.
Rappelons que ces familles résident illégalement sur des terres de l’État, notamment à Tranquebar, vivant dans des conditions déplorables. La construction prévue de la Ring Road allait être l’élément déclencheur, leurs misérables logis étant menacés de destruction.
Plusieurs mères de famille ont frappé à la porte de notre rédaction pour intercéder auprès des organismes publics. Le problème, c’est que certains dossiers n’étaient pas à jour pour leur permettre d’être éligibles à un logement social, tandis que d’autres avaient tout simplement négligé d’effectuer le dépôt de Rs 5000 (dans les délais) pour leur permettre d’obtenir le logement social promis par les autorités. C’est ainsi qu’une dizaine de mamans se sont présentées à la rédaction du Défi Media Group pour réclamer une extension du délai d’enregistrement pour mettre le dossier à jour. Une prière qui semble avoir été entendue par les autorités. Nous y reviendrons prochainement.
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