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L’état du stade George V pour la finale des JIOI : le COJI renvoie la balle dans le camp de l’AUGI

Jean-Pierre Sauzier, le Chief Executive Officer du Comité organisateur des Jeux des îles de l’océan Indien (COJI), était l’invité de l’émission ‘Au Coeur de l’Info’, animée par Jane Luchmaya et Eshan Dinally, mercredi, sur Radio Plus. 

Le CEO du COJI est revenu sur la performance des athlètes lors des Jeux, mais également sur le cafouillage qui a eu lieu concernant la vente des billets ainsi que sur la polémique entourant l’état de la pelouse du stade George V où devait se tenir la finale de football des JIOI samedi dernier.

« Le COJI n’était pas responsable de la rénovation des infrastructures. C’est l’Association for Upgrading Infrastructure of Sports (AUGI) qui gérait le dossier. Lors de la rénovation, les constructeurs devaient s’assurer que les drains soient mis en état. Mais il y avait peu, ou pas de visibilité pour effectuer des examens sur la pelouse du stade George V de Curepipe. Il a fallu quatre jours de pluies intenses pour réaliser que le système d’évacuation d’eau était défectueux. La pelouse était gorgée d’eau. Mais l’AUGI doit prendre ses responsabilités et identifier les failles », soutient Jean-Pierrre Sauzier.

Ce dernier est ensuite revenu sur le fil des événements menant à la finale de football qui s’est tenue au stade Auguste Vollaire à Flacq. Une réunion, précise-t-il, s’est tenue vendredi. « Le commissaire du match nous a dit qu’il y a très peu de chances que la finale puisse se jouer au stade George V. Un autre constat a eu lieu samedi matin. Résultat : la pelouse était impraticable. C’est ainsi que la décision a été prise pour faire jouer la finale au stade Auguste Vollaire », ajoute-t-il.

Le CEO du COJI a, par ailleurs, abordé les problèmes qui ont surgi à propos de la billetterie. « Il y a eu une forte demande de billets. Le problème est que les opérateurs ne répondaient pas aux attentes du public. Le COJI réclamait des comptes et des chiffres. Nous étions très insatisfaits envers l’opérateur. Il y a eu une grosse frustration, proche de la colère. Mais cette colère s’est évaporée une fois sur le stade », s’est réjoui Jean-Pierre Sauzier.

Ce dernier a ensuite fait ressortir que les places libres sur les sites de compétition sont dues au désistement des personnes qui avaient déjà acheté leurs billets. D’où le fait, ajoute Jean-Pierre Sauzier, que des membres du public qui ne possédaient pas de billets ont pu malgré tout accéder aux sites.

Concernant la vente de billets au marché noir, Jean-Pierre Sauzier a souligné qu’il n’y a, pour l’heure, aucune dénonciation à la police. « On ne peut empêcher une personne malhonnête d’agir. Mais une telle pratique dénote toutefois quelque chose : s’il y avait un marché noir, c’est qu’il y avait certainement un intérêt pour les manifestations sportives. Ce qui explique le succès des JIOI », conclut-il.

 

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