Les vigiles du secteur privé réclament une augmentation salariale minimale de 36 %. Une demande en ce sens a été faite devant le National Remuneration Board.
«C’est une demande raisonnable », explique leur principal négociateur. Désiré Guildhary, qui est aussi le président de la ‘Free Democratic Unions Federation’ (FDUF), rappelle qu’en 1998, le National Remuneration Board (NRB) a recommandé une augmentation salariale de 50 à 72 %. Toutefois, les compagnies de gardiennage ont contesté ce rapport en Cour suprême. Finalement, les vigiles n’ont eu droit qu’à une hausse salariale de 15 %.
Pour le président syndical, aujourd’hui, avec le développement dans le pays, les vigiles sont des éléments incontournables dans la vie économique. Ils assurent la surveillance, notamment dans les grandes surfaces, les banques commerciales, les résidences privées et même dans plusieurs services gouvernementaux, dit-il. D’où l’importance d’une revalorisation de ce corps de métier, fait-il comprendre.
À cet effet, Désiré Guildhary souhaite qu’à l’avenir, le salaire de départ des vigiles passe à Rs 11 000 pour atteindre Rs 15 600 à la 16e année.
Dans ce cahier de revendications soumis au NRB, on trouve plusieurs demandes intéressantes, dont une semaine de travail de 48 heures. Soit six jours de travail de huit heures par jour ou quatre jours de travail de 12 heures par jour. Les autres demandes sont l’inclusion de plusieurs autres catégories d’employés de ce secteur dans le ‘Remuneration Order’, le calcul des heures supplémentaires sur 26 jours de travail, le paiement intégral du boni de fin d’année le 20 décembre, le remboursement des congés de maladie et des ‘local leaves’, une assurance vie 24 h sur 24 et le paiement d’une ‘Risk Allowance’, entre autres.
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