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Les jeunes galèrent : le calvaire d’une diplômée en quête d’emploi

Nisha, âgée de 25 ans, est dans la tourmente. Cela fait bientôt un an depuis qu’elle a terminé ses études. Après plusieurs années à l’Université de Maurice à temps partiel, elle a décroché un diplôme en Legal Studies.

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Cette habitante de Saint-Aubin affirme qu’après ses études secondaires, elle avait choisi cette filière. « Je me suis laissé convaincre de suivre des études en droit car j’étais persuadé qu’il me serait plus facile de trouver du travail par la suite. » La réalité, hélas est tout autre. Le temps passe et la jeune femme n’arrive toujours pas à décrocher un emploi. Elle est de plus en plus inquiète. « Je suis issue d’une famille modeste. Mon père est laboureur et ma mère femme au foyer. Mes parents ont consenti à de nombreux sacrifices pour financer mes études supérieures. J’ai également une petite sœur qui est en Form IV. Mes parents ne peuvent plus continuer d’assumer toutes mes dépenses, je me dois de travailler pour alléger leur fardeau financier. »

Nisha craint (avec raison ?) que le fait d’habiter à Saint-Aubin, dans le Sud, ne joue pas en sa faveur dans la quête d’un emploi. « Je pourrais travailler dans la capitale, mais les personnes que j’ai approchées hésitent en m’affirmant que les frais de transport entre le Sud et la capitale sont trop élevés. » Celle-ci souhaiterait poursuivre ses études supérieures et obtenir un diplôme, mais elle n’en a pas les moyens. « Comment vais-je payer ses cours ? Si au moins je travaillais, je pourrais entreprendre des études à temps partiel que je financerai moi-même. »

Depuis, l’étudiante ne cesse de frapper à toutes les portes, mais aucune d’entre elles ne s’ouvre. « Je suis allée au Citizens Advice Bureau (CAB) et au Bureau de l’Emploi. Je me suis même inscrite au Youth Employment Programme (YEP) en vain. Je ne suis pas la seule dans cette situation et cela est vraiment décourageant pour les jeunes de constater qu’on ne veuille pas leur donner la chance de montrer leurs talents. »

Ne sachant plus quoi faire, Nisha s’est tournée vers la rédaction d’Xplik ou K, afin de faire part de son calvaire. Elle espère que quelqu’un quelque part entendra sa voix et lui donnera enfin sa chance.

Ceux ou celles qui veulent venir en aide à cette jeune femme peuvent appeler notre rédaction au  2070666.

 

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