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Les déboires d’une mère : une retraitée « brutalisée » par son fils toxicomane

Parbattee H., une retraitée, n’en peut plus de subir les agissements violents de son fils à son égard. Cela fait 18 ans, selon ses dires, depuis que son fils, âgé de 32 ans, lui inflige des coups. L’argent serait la pomme de discorde entre mère et fils.

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Au lieu de profiter d’une retraite paisible, Parbattee H., âgée de 67 ans, dit subir, depuis 18 ans, une série d’agressions : « Mon fils est accro aux stupéfiants. Il devient incontrôlable et agressif lorsque je refuse de lui donner de l’argent. Non seulement il me frappe à coups de poing au quotidien, il me lance des pierres ou une chaise tout en m’insultant. Il me réclame également l’argent de ma pension », relate cette Vacoassienne désespérée.

Les cicatrices des blessures reçues aux bras et sur d’autres parties de son corps sont des preuves de l’agressivité extrême de ce trentenaire à l’égard de sa mère.

« Lorsque mon fils cadet s’interpose, il est également agressé. Maintenant, mon fils me demande de quitter la maison », pleure le sexagénaire.  Parbattee H. dit avoir fréquemment sollicité l’assistance de la police, mais en vain.

«  Je me suis rendue à plusieurs reprises au siège de la Elderly Persons’ Protection Unit pour entamer des procédures pour obtenir un Protection order. À ce jour, aucune mesure concrète n’a été prise », déplore la retraitée. La rédaction d’Xplik ou K a relayé les doléances de Parbattee à un officier affecté à la Elderly Persons Protection Unit de la Sécurité sociale. Souhaitant que des mesures urgentes soient prises enfin pour protéger l’intégrité physique de la dame. « Qu’attendent les policiers pour réagir : qu’il y ait mort d’homme ou que je finisse à l’hôpital ? » se demande la vieille dame en pleurs.

Amende de Rs 5 000 à Rs 10 000

La loi prévoit des sanctions contre tous ceux trouvés coupables de maltraitance envers les personnes âgées. Les contrevenants sont passibles d’une amende de Rs 5 000 à
Rs 10 000 s’ils ne se présentent pas à la convocation des autorités.

Surveillance générale
Créée en 2006, la Welfare and Elderly Persons’ Protection Unit a pour objectif d’exercer une surveillance générale et un contrôle des maisons de retraite, conformément aux dispositions de la loi. « Dès qu’un cas de maltraitance est signalé, indique un cadre de la Sécurité sociale, des officiers interviennent immédiatement ».

Et d’expliquer les procédures : « Une évaluation préliminaire est faite avec la victime. Et des mesures appropriées de protection sont prises au cas par cas. Celles-ci incluent une procédure de conciliation, de médiation ou même une réunion familiale », souligne-t-il. Parfois, les personnes âgées, vu la gravité de leur cas, sont placées dans des centres.

 

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