Les confidences de Sobrinho

Alvaro Sobrinho continue a être sous le feu des projecteurs. Dans un article publié dans le prestigieux quotidien américain New York Times sur la main-mise d’une élite économique angolaise sur le Portugal, l’homme d’affaires reconnaît qu’il est toujours traité de « voleur » dans son pays natal. Détenant la double nationalité et vivant au Portugal, il a été l’actionnaire majoritaire du Sporting Lisbon et propriétaires de deux journaux.

Toujours sous le coup d’une enquête pour la fraude de 5,7 milliards de dollars au dépens de la filiale angolaise de la Banco Espírito Santo, car il s’est offert des prêts ainsi qu’à la classe dirigeante de ce pays, il nie les faits et n’a toujours pas été inculpé. Il a vendu ses deux journaux et a pu récupérer ses propriétés mises sous séquestre par les autorités portuguaises.

Une cour de justice a indiqué que le Portugal ne peut saisir ses biens - qui comprend six appartements à Estoril Sol Residence à Cascais.