Actualités

Lecture en ligne ou sur papier : des missions distinctes

Lecture en ligne ou sur papier

Auparavant, le livre était le véhicule par excellence du savoir. L’avènement de l’Internet a changé la donne dans la lecture. Allons-nous vers la fin des livres traditionnels? Pas vraiment. Ils ont encore de beaux jours devant eux et le numérique, loin de tuer la bibliothèque, la conforte dans ses missions essentielles.

Publicité
Vimesh Appadoo.

Vimesh Appadoo est définitif : « J’aime la lecture, je suis sur mon ordinateur la plupart du temps et je n’ai pas besoin de lire beaucoup pour avoir les informations nécessaires. » Pour cet étudiant de 27 ans, l’Internet lui facilite la vie.

« Avec le numérique, pas besoin d’avoir chaque livre soigneusement rangé par rayon. Pour retrouver un ouvrage, il suffit d’une simple recherche. On gagne du temps et de l’espace. » Un tout petit appareil peut conserver une bibliothèque numérique. C’est un atout inestimable pour Vimesh Appadoo.

« En format numérique, le problème d’arrêt d’édition de certaines œuvres ne se pose pas. Les e-books sont permanents et on peut les emmener partout facilement sans s’inquiéter du poids contrairement aux livres traditionnels.

Ils sont aussi disponibles en format audio. » Même s’il ne s’agit pas de lecture à proprement parler, les audio books sont très pratiques, selon Vimesh, car cela évite de se fatiguer les yeux et permet d’effectuer d’autres activités tout en écoutant. « Les effets rythmiques ou sonores permettent également de mieux saisir certaines intentions de l’auteur alors que ce n’est parfois pas possible lors des lectures classiques, ajoute-t-il. C’est aussi une manière de découvrir une œuvre déjà lue sous un nouvel angle.»

Lecture contemporaine :un vif plaisir

Violette Cassagne.

Pour sa part, Violette Cassagne, 43 ans et passionnée de littérature, préfère le bon vieux livre d’antan. « Je sais que nous devrons vivre avec notre temps et que cet outil va de pair avec le développement du numérique dans notre société, mais j’aime sentir les pages entre mes doigts et je dirai même que j’apprécie l’odeur de l’encre et du papier. » Par ailleurs, Violette ne dit pas non aux e-books de temps en temps. « Je pense que le livre numérique a révolutionné le monde de l’édition et que nous ne pouvons y échapper. »

Violette ne peut s’empêcher d’avoir une pointe de regret. « L’échange et le partage ne sont plus les mêmes, confie-t-elle. Mes amis et moi,  nous avions l’habitude de nous voir souvent pour échanger nos livres et on en profitait pour disséquer le chapitres comme un feuilleton, on partageait nos émotions, nos points de vue. On ne le fait presque plus. »

Il faut savoir que bon nombre de ses amis se sont mis à la lecture numérique. « Je suis toujours en contact avec eux, ils me parlent souvent d’un livre qu’ils ont lu on-line, ils me le recommandent mais j’ai beaucoup de mal à m’y adapter … » Le livre virtuel a du mal à se frayer un chemin dans la lorgnette de Violette. « Je vais rarement sur ces sites et si une amie passe déposer un livre, je suis plus apte à le dévorer que si elle me le recommandait sur e-book. »

Un prix abordable

Akheelesh Budlorun.

« Lire sur les sites qui proposent la lecture de livre numérique peut être très économique car l’accès est gratuit. » Pour Akheelesh Budlorun, 20 ans, qui vient de terminer ses études secondaires, cela signifie pouvoir profiter du contenu de n’importe quel livre sur différents thèmes dans le confort de son salon. « Si un livre vous plaît, nul besoin de vous déplacer ou de débourser pour le transport et l’achat, dit-il. En un clic, le bouquin est à vous instantanément. Les livres numériques ne coûtent rien en impression, en déplacement et en stockage. Ils ne  s’épuisent pas et ne nécessitent pas de rééditions. »

Résultat non négligeable : les éditeurs peuvent baisser leurs prix. « J’ai constaté que sur la plupart des marchés, les livres coûtent entre 20 à 30 % moins cher qu’un livre papier, argue-t-il. Les livres anciens sont presque toujours disponibles gratuitement et les acheteurs s’y retrouvent. À l’inverse, le coût des nouveautés et des best-sellers est proche de celui de la version papier. »

Un modus vivendi pour les deux formats

Geroges Legallant.

« L’un n’exclut pas nécessairement l’autre, les deux ont des fonctions bien distinctes. » Pour Georges Legallant, 57 ans, très attaché aux livres version papier, les deux méthodes de lecture ont chacune leur rôle et leurs atouts. « Elles sont utiles du moment qu’elles véhiculent des connaissances mais le hic, c’est que l’Internet n’est pas accessible à tous et il est donc nécessaire de conserver la bonne vieille méthode de lecture, indique-t-il. Notre société est encore en déphasage avec la technologie et si nous voulons avoir une population intellectuelle, nous devons continuer à promouvoir les livres version papier. Sinon, il faudrait davantage démocratiser l’Internet. »

Pour cet écrivain, le toucher est important.

« Je préfère sentir et ressentir mon livre, et le confort de lecture et le travail intellectuel que procure le livre papier sont sans pareil, confie Georges Legallant. En lisant, on peut aisément souligner un passage, un mot intéressant ou encore plier légèrement le bout d’une page pour y revenir. Les livres en papier s’empruntent, se donnent, se réparent et se rachètent. Ils transmettent des émotions qu’on ne peut comprendre qu’en les ayant en main et en les parcourant. »

Il concède toutefois qu’aussi gratifiante que soit la lecture sur papier, on ne peut nier les atouts du format numérique. « La gratuité et l’accessibilité des livres en ligne ne sont pas négligeables et c’est un grand avantage pour les écrivains, ajoute-t-il. Nous n’écrivons pas seulement pour une petite poignée de personnes, nous écrivons pour le monde entier et c’est aussi un bon moyen de se faire connaître, conclut Georges Legallant.


 Yann Jullienne : « Attention à la lumière bleu-violette »

En tant qu’optométriste que pensez-vous de la lecture virtuelle ?
C’est indéniable, la lecture est plus accessible grâce aux smartphones, ordinateurs et tablettes. Lire sur écran est beaucoup plus pratique, on lit quand on veut où on veut et on peut ajuster la luminosité de notre écran par rapport à nos besoins visuels.

Des recherches ont démontré que nous sommes de plus en plus nombreux à avoir une vie connectée. Nous passons en moyenne plus de sept heures par jour à fixer un écran. Or ces écrans sollicitent beaucoup nos yeux.

Il faut donc faire attention à la lumière (dite lumière bleu-violette) qui émane des écrans. Une exposition mal gérée, une luminosité inadaptée, voire excessive, d’un écran peut contribuer à une fatigue visuelle dans l’immédiat et sur le long terme, cette lumière peut provoquer des lésions irréversibles sur l’œil comme la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge) ou la cataracte. Les enfants et les personnes de plus de 45 ans sont plus sensibles à la lumière bleu-violette.

C’est quoi cette lumière bleu-violette qui peut s’avérer nocive ? Comment se protéger ?
La lumière bleu-violette est émise par le soleil mais aussi par de nombreux objets qui sont devenus essentiels à notre quotidien dont les écrans et les ampoules LED. L’exposition à la lumière bleu-violet est fréquente et nous y sommes tous exposés quotidiennement, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Le Crizal Prevencia est le premier traitement préventif qui protège sélectivement de la lumière bleue nocive. Il correspond à tout le monde quel que soit l’âge et l’activité pratiquée. Le traitement Crizal Prevencia aidera ainsi à se protéger les yeux tout en conservant une quantité de lumière bleue essentielle à notre santé.

Le Crizal Prevencia est un antireflet haut de gamme qui apporte un confort de vision supérieur grâce aul 130ger ?reflet bleu-violet du verre. La lumière des écrans et les phares de voiture la nuit sont du coup moins agressifs pour les yeux.

Lire un texte version papier et version numérique a-t-il le même effet sur les yeux ? Que conseillez-vous aux personnes qui lisent beaucoup en ligne?
Les caractères pixélisés nous demandent plus d’efforts et d’une manière générale, la lecture sur papier est jugée plus relaxante. Cependant, dans les deux cas, une lecture prolongée et une mauvaise luminosité peuvent provoquer une fatigue visuelle car la vision ultra-proche est sollicitée. On peut ainsi ressentir une gêne visuelle : éblouissements, difficultés à percevoir les contrastes, œil qui s’assèche, qui pique ou qui devient rouge, migraines…

Une mise en page avec une bonne lisibilité et une ergonomie adéquate (fond d’écran neutre et une police ‘sans serif’ de taille raisonnable) contribueront effectivement à un confort de lecture dans les deux cas.

Une bonne position et des pauses régulières sont indispensables pour soulager sa vue et le port de verres adaptés à l’usage des écrans peut sensiblement soulager le quotidien. Les verres Crizal Prevencia peuvent préserver durablement la santé des yeux devant un écran.

Pensez aussi à faire des contrôles réguliers pour bénéficier d’une bonne vue, face aux écrans !

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !