Le fils de feu Prem Raddhoa se lance dans la politique avec le nouveau parti OPM

Hanley Raddhoa, fils de feu Prem Raddhoa, se lance dans l'arène politique. Il a rejoint le nouveau parti politique OPM (Organisation du Peuple Mauricien), dont le président est Yograj Bhinkah, directeur d'une compagnie dans le domaine éducatif.
Hanley Raddhoa, âgé de 36 ans, occupe le poste de secrétaire général au sein de ce nouveau parti. Il n'est autre que le fils de feu Prem Raddhoa, ancien responsable de la Major Crime Investigation Team (MCIT).

« Mon père était un homme public, tout comme ma mère qui était engagée dans la sphère politique. La politique est une évidence pour moi, car j'ai été immergé dedans depuis mon enfance », confie Hanley Raddhoa pour expliquer sa motivation à se lancer dans l'arène politique.

Pourquoi n'a-t-il pas rejoint un parti traditionnel ? À cette question, Hanley Raddhoa, qui est médecin de formation, explique qu'il a adhéré à la philosophie de ce nouveau parti et qu'en tant que jeune, il trouve encourageant de voir un parti qui donne une voix et une place à la jeunesse mauricienne. « L'OPM défend la philosophie du 'mauricianisme', mettant en avant une identité nationale forte plutôt que le communalisme », déclare-t-il.

Avancer avec le peuple

Le secrétaire général de l'OPM évoque quelques propositions de son parti, notamment la réduction de 50 % du salaire des parlementaires et la suppression du poste de vice-président de la République.

Selon lui, si ces propositions sont mises en œuvre, elles favoriseront une meilleure gestion des fonds publics et encourageront une certaine « responsabilité ». « Lorsque vous êtes actionnaire d'une entreprise, vous voulez savoir ce qui se passe avec votre argent. Il en va de même pour le pays. Nous sommes tous actionnaires de notre pays et nous avons le droit de savoir ce qui se passe avec l'argent public », affirme-t-il.

Hanley Raddhoa, qui est maintenant chef d'entreprise dans le secteur de la restauration, partage que son expérience du monde de l'entrepreneuriat lui permet de comprendre les problèmes quotidiens du peuple. « Cette empathie est plus que nécessaire si l'on aspire à devenir homme politique. Pour aider le peuple, il faut le comprendre », souligne-t-il.

Pour le jeune homme, la responsabilité de l'avenir du pays incombe à chacun d'entre nous. Il se dit prêt à affronter tous les obstacles qui se présenteront sur son chemin. « Mon père avait un caractère fort. Ma mère aussi. J'ai hérité de leur force de caractère. Le nom de mon père vivra toujours en moi », conclut-il en souvenir de son père.