Ravi Yerrigadoo se trouve dans une fâcheuse posture. Une lettre portant sa signature et le tampon de son bureau suscite la controverse. L’Attorney General serait personnellement intervenu en faveur d’un parieur pour que celui-ci puisse toucher ses gains auprès d’une société de paris en ligne. Or, ce parieur serait poursuivi pour escroquerie.
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Mohamad Hussein Abdool Rahim, un habitant de Port-Louis, compte jurer un affidavit ce mardi 12 septembre en Cour suprême. Il devrait aussi consigner une déposition auprès de l’Independent Commission against Corruption (Icac). C’est ce qu’a déclaré son homme de loi, Me Roshi Bhadain.
« Mon client dit être en possession de preuves comme des documents et des messages échangés. Une fois l’affidavit juré, mon client envisage de déposer sa plainte à l’Icac », explique l’avocat.
Est-ce une pratique courante qu’un Attorney General rédige personnellement une telle correspondance, surtout que la personne concernée est poursuivie pour escroquerie ? « C’est une pratique rarissime. L’Attorney General aurait dû faire preuve de prudence », répond Me Rama Valayden, ancien Attorney General.
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