L’atelier Galimard a ouvert ses portes le vendredi 22 septembre au complexe Palm Strings, à Pointe-aux-Canonniers. L’institut vous propose de personnaliser vos parfums. Incursion dans un univers embaumant !
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« Une fois savamment mélangé, le parfum sent déjà bon. Mais comme du bon vin, il faut le laisser se bonifier »
Derrière sa porte vitrée, l’atelier laisse apparaître une multitude de flacons de parfum, directement sortie des usines de Galimard en France. Mais à l’opposé des vitrines, se dresse une table montée de plusieurs petites étagères ! Derrière la Française, Magali Guyot Jeannin, tel un alchimiste, procède à de savants mélanges : « Ce n’est pas une table comme les autres. Dans le métier, c’est un orgue à parfums. Il y a, ici, 128 fragrances ! »
Avec ces senteurs, la technicienne peut, selon votre goût, personnaliser un parfum. « D’abord, il y a une consultation entre moi et la personne qui désire acheter un parfum unique ! En moyenne la consultation dure deux heures, le temps pour moi d’apprendre à connaître le client et de mieux cerner les senteurs qui le caractérisent. La prochaine étape consiste à procéder aux mélanges. » Et là, on bascule dans un autre monde.
Dans un tube de mesure, Magali débute la valse qui passe d’un flacon à l’autre pour offrir toujours au compte-gouttes le parfum qui ressemblera à celui qui le portera. « Il faut savoir qu’un parfum est composé de plusieurs notes. La note de fond constitue la base du parfum. Il est à vrai dire son fixateur. Et c’est cette senteur qu’on va sentir en fin de soirée ! Puis, il y a la note du cœur, qui est l’âme du parfum. C’est cette note qui lui donne son identité. En dernier lieu, on retrouve la note de tête, qui correspond aux premiers effluves d’un parfum dès qu’on le vaporise sur soi. »
À ce stade de la fabrication, tout l’art de la technicienne réside dans le bon dosage : « J’ai suivi une formation de deux mois chez Galimard, pour connaître tous les secrets d’un bon dosage. Le plus important, c’est de faire en sorte que chaque note vienne complémenter l’autre, afin de réaliser un parfum complet. »
Et pour avoir un parfum de qualité, il faut miser sur la patience. « Une fois savamment mélangé, le parfum sent déjà bon. Mais comme du bon vin, il faut le laisser se bonifier. Cela prend trois semaines pour que les toutes les molécules s’accrochent bien les unes aux autres. »
Pour un flacon de 50 ml, il faut compter Rs 2 800 : « Nous livrons le parfum dans un bel emballage, sans compter qu’on livre également un certificat à l’acheteur. »
Par ailleurs, L’Atelier Galimard offre aussi un autre service, cette fois-ci, aux entreprises. « Lors d’une soirée, une entreprise peut louer nos services pour offrir à ses invités un flacon de parfum de 10 ml. Ce concept, qu’on appelle le bar à parfum, propose une fois de plus aux invités de personnaliser leur parfum. Mais il n’y aura pas le choix des 128 fragrances que nous proposons à l’atelier. »
De plus, une entreprise peut aussi opter pour une signature olfactive. « Un hôtel, par exemple, peut vouloir une signature olfactive. Et dans ce cas, nous faisons à notre niveau le pont entre le client et les usines de Galimard. Parce ce qu’à ce niveau, la réalisation d’un parfum doit impérativement se faire dans des laboratoires et, qui plus est, par des chimistes. Pour une signature olfactive, il faut en moyenne compter dans les 3 000 euros. »
Et pour l’avenir ? « Nous avons la franchise à la fois pour Maurice et les Seychelles. L’idée, c’est d’ouvrir dans quelques mois une antenne aux Seychelles. Pour le moment, nous nous concentrons sur le marché mauricien », fait ressortir Magali.
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