L’ASP Ashik Jagai : «Nous ne sommes pas en conflit avec l’Adsu»

La création de la PHQ Special Striking Team serait à l’origine d’un profond malaise au sein de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu). Dès le départ, de côté de la brigade antidrogue, on s’est interrogé sur les motifs derrière la mise sur pied de cette unité par le haut commandement de la force policière. Le processus de sélection des éléments qui constitue la PHQ Special Striking Team fait également sourciller. De plus, les « details of duties » de la nouvelle équipe sont sujets à des interrogations. Surtout après l’arrestation controversée de certains opposants politiques tels que l’avocat Akil Bissessur et Bruneau Laurette pour possession de drogue.

Le Deputy Commissioner of Police Choolun Bhojoo, qui est à la tête de l’Adsu, a été sollicité à plusieurs reprises  pour une déclaration jeudi matin, mais sans succès. Nous nous sommes ainsi tournés vers le responsable du PHQ Special Striking Team, l’assistant surintendant de police (ASP) Ashik Jagai pour une déclaration. Le haut gradé a fait comprendre qu’il fait son travail « consciencieusement » et qu’il n’a rien à se reprocher.

« Certaines personnes sont en train de véhiculer des informations selon lesquelles il y aurait un conflit entre la PHQ Special Striking Team et l’Adsu. La PHQ Special Striking Team a été mise sur pied afin de combattre la criminalité en générale. Nous sommes très pointilleux et nous faisons notre travail comme il se doit. Nous ne sommes pas en conflit avec l’Adsu. La PHQ Special Striking Team collabore avec l’Adsu dans le combat contre la drogue », explique l’ASP Ashik Jagai. Quid de la perception selon laquelle la PHQ Special Striking Team serait un outil politique pour traquer les opposants du régime ? « C’est du pur délire ! », réplique-t-il.