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L’Amicale : «C’est logique que les accusés aient accès à une copie de l’enregistrement», dit le DPP

Le Directeur des poursuites publiques (DPP) réagit à la suite de la décision du Privy Council de rejeter l’appel interjeté par trois des quatre condamnés de l’affaire L’Amicale.

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Satyajit Boolell fait ressortir que selon le Privy Council, le procès était équitable et que le juge d’alors, Paul Lam Shang Leen, a bien fait son travail.

Le DPP indique que le Conseil privé a rejeté la plupart des 34 points d’appel soulevés par les accusés. Toutefois, le Privy Council a souligné qu’ils ont droit à une copie de l’enregistrement du procès.

« Il est logique qu’un accusé ait accès à une copie de l’enregistrement d’un procès. Cependant, les juges ne sont pas censés écouter la bande sonore sur une simple demande de l’accusé. Ce dernier doit d’abord satisfaire certains critères », explique Me Satyajit Boolell.

Le DPP est d’avis que le point soulevé par le Privy Council sur l’accès à l’enregistrement est « une grande étape ». Me Satyajit Boolell rappelle que dans les années 70, sir Gaëtan Duval et sir Mark David avaient demandé des shorthand notes.

« A l’époque, il n’y avait pas d’enregistrement audio. Le summing-up du juge se faisait grâce à des shorthand notes. Il y a eu des jugements qui ont démontré qu’une retranscription du summing-up suffit », a expliqué le DPP sur les ondes de Radio Plus ce lundi 22 mai.

 

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