Ils étaient partis pour des vacances en Afrique du Sud et devaient regagner Maurice le lundi 26 février après une escale, dans la soirée de dimanche, à La Réunion.
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Les trois Mauriciens allèguent qu’ils ont été bousculés, menacés et poussés avec brutalité vers la sortie de l’aéroport par le personnel et des gendarmes attachés aux services aéroportuaires de Roland Garros. Raison évoquée : l’heure de fermeture de l’aérogare.
« Un vrai cauchemar et une mauvaise expérience. » C’est ce qu’avance Alexandre Ricardo un responsable de centre d’appel. Lui-même et deux amis devaient transiter à La Réunion avant de regagner le pays. « Mes deux amis, un maquilleur internationalement reconnu et un médecin, et moi-même, avions passé une semaine de vacances à Johannesburg. Nous devions regagner le pays après le transit à la Réunion. Nous sommes arrivés à l’aéroport de Saint-Denis à 23 h 15. Comme lors de mes précédents voyages, je me suis aussitôt dirigé vers le département de service. Nous avons été surpris lorsqu’une employée s’est avancée pour nous informer que nous n’étions pas autorisés à rester dans l’enceinte de l’aéroport. »
Des gendarmes étaient aussi présents et l’un d’eux a réagi avec brutalité, selon Alexandre Ricardo. « Je ne voulais pas quitter l’enceinte de l’aéroport car pendant mes escales précédentes, j’ai pu me reposer à l’intérieur. C’est ce que je voulais faire avant de prendre l’avion le lendemain matin », explique-t-il.
« Or, dimanche soir, les employés ont insisté pour que je quitte les lieux. Un des gendarmes présent m’a dit clairement que si je n’arrêtais pas de parler et que si je refusais de quitter l’aéroport, j’allais atterrir au poste. » « C’est inadmissible qu’on traite des passagers de la sorte. On nous a retiré de force de l’enceinte de l’aéroport », allègue notre interlocuteur.
Alexandre Ricardo ajoute qu’il a été forcé de passer la nuit dans l’aire de stationnement de l’aéroport de Roland Garros. « Un de mes amis était souffrant. J’ai demandé à un membre du personnel de nous donner accès au distributeur de boisson pour notre ami qui était vraiment mal en point, mais il n’a voulu rien entendre. »
« C’est une bien mauvaise expérience qu’on a vécu dimanche soir où il a fallu passer la nuit sur un aire de stationnement après plus de trois heures de vol de Johannesburg. » Ce n’est que lundi matin, 26 février, aux alentours de 5 h 30 que les départements de l’aéroport ont rouvert leurs portes.
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