Une famille se plaint d’être incommodée par le coassement des crapauds. Cela se passe à La Preneuse à Rivière Noire. Une situation insupportable pour Vimla R. qui en serait devenue dépressive. Le conseil de district de Rivière-Noire étudie la possibilité de couvrir le drain, objet de son malheur.
D’après les anciens, la grenouille – qui prédirait le futur – demeure l'animal le plus météorologue de tous. Son coassement annonce l’arrivée de la pluie. Et ses mouvements permettent aussi d’interpréter les variations climatiques. À La Preneuse à Rivière-Noire, une famille se dit constamment importunée par les cris des crapauds.
Vimla R., qui était à l’antenne d’Xplik ou K, le vendredi 30 octobre. Elle exhorte le conseil de district de Rivière-Noire de trouver une solution à son problème qui est apparu après que cette collectivité locale eut construit un drain pour évacuer les eaux de ruissellement qui descendent de la montagne. Depuis, la famille R. dit vivre un véritable traumatisme.
En effet, il y a sept ans, le conseil de district de Rivière-Noire a pris la décision de construire un canal (drain) à 100 mètres du supermarché London en direction de la plage. Depuis, la famille R. se plaint de pollution sonore d’être importunée constamment par les cris des batraciens, du matin au soir.
[blockquote]« Il ne fait plus bon vivre à La Preneuse. Auparavant, j’habitais à Curepipe. Ce problème de coassement se pose à la nuit tombée, et ce jusqu’à 7 heures du matin. Et même pendant la journée cela ne s’arrête pas tout le temps. Mo népli ena tranquillité. Ce problème me tape sur le système. La météo a annoncé les pluies d’été et les chants des crapauds risquent de redoubler », déplore Vimla R. très amère.[/blockquote]
Sollicitée pour un commentaire, la présidente du conseil de district de Rivière-Noire, Véronique Leu-Govind, se dit consciente du problème. Elle explique s’être rendue sur place pour une visite. Selon la présidente, le conseil de district étudierait la possibilité de recouvrir ce drain, source de ces désagréments. Elle prévient toutefois : « Ces travaux vont nécessiter de gros investissements financiers. Et nous n’en avons pas les moyens actuellement. L’ingénieur planche sur ce dossier. J’attends son rapport pour décider de la voie à suivre », réagit-elle.
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