La National Coast Guard a fait évacuer douze personnes prisonnières des eaux dans deux maisons, alors que pas moins de 16 missions de sauvetage ont été entreprises dans diverses régions à travers le pays. Les centres de refuges ont accueilli 166 personnes. Tel est le bilan provisoire du National Disaster Committee.
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Malgré l’accalmie en fin d’après-midi les autorités sont demeurées sur le qui-vive. Les forces d’intervention de la police sont restées en alerte toute la nuit et le sont encore ce matin en attendant de voir l’évolution de la situation.
Des autobus individuels font défaut
Quelques autobus individuels n’ont pas joué le jeu à l’annonce des pluies torrentielles. La National Transport Authority (NTA) avait demandé aux opérateurs de laisser leurs bus sur les routes pour permettre aux gens de rentrer chez eux. Ce que la majorité a fait. Sauf pour quelques bus individuels. Koshik Reesaul, commissaire de la NTA, assure qu’il y aura des sanctions. <Publicité
Mobilisation maintenue
C’est le National Disaster Committee, réuni d’urgence le matin, qui a pris les importantes décisions, hier : fermeture des bureaux à 11 heures, vigilance autour du Caudan et la forte mobilisation des unités d’intervention. La Special Mobile Force (SMF), la Special Support Unit (SSU), le Groupe d’intervention de la police mauricienne (GIPM), ainsi que la National Coast Guard (NCG), avec ses plongeurs et ses zodiacs étaient tous sur le pied de guerre. Une mobilisation qui a été maintenue même après le retrait de l’alerte de pluies torrentielles. « Il n’y a eu aucun incident majeur, explique l’inspecteur Shiva Cooten, chargé de communication de la police, mais la vigilance est maintenue. Les unités d’intervention se tiennent prêtes pour n’importe quelle intervention. » Le ministre responsable de la gestion de catastrophes naturelles, Raj Dayal, n’a pas caché sa satisfaction quant à la manière dont la situation a été gérée. Il était face à la presse, en fin d’après-midi, pour faire le point. Les centres de refuge, selon le ministre, ont accueilli 166 personnes à hier. Concernant les habitants de Chitrakoot qui ont refusé d’abandonner leurs maisons, le ministre a déclaré qu’on ne pouvait les forcer et qu’ils devaient prendre leurs responsabilités.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !