Live News

La Cour accède à la demande de Ramgoolam de retirer sa pétition électorale, quelques réactions

Ce lundi 10 octobre, la Cour suprême a accédé à la demande de Navin Ramgoolam de retirer sa pétition électorale dans la circonscription numéro 10 (Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est). Ainsi, la pétition électorale a été rayée. Le leader des rouges n’était pas  présent en cour ce lundi.

Publicité

Zahid Nazurally : « Il y avait de graves allégations à notre encontre »

Le Deputy Speaker, Zahid Nazurally, se dit surpris du fait que le Dr Navin Ramgoolam a retiré sa pétition après tout ce temps. « Il y avait de graves allégations à notre encontre », a-t-il soutenu dans une déclaration à la presse à sa sortie de cour. « Nous vivons dans un pays où la justice prime toujours », affirme-t-il. 

Vikram Hurdoyal : « La vérité a triomphé »

« La vérité a triomphé », soutient pour sa part le ministre de la Fonction publique. Selon ce dernier, cette pétition était un « pretex pou fer dimounn krwar ki petisyon elektoral nimero 10 finn mal pace ». La Cour suprême leur a donné raison, souligne l’élu de la circonscription numéro 10 qui affirme qu’il faut se concentrer sur le travail.

Sunil Bholah : « Nou ti extremma konfian ki nou pou gagn trwa zero laba… »

Le ministre du Développement industriel, des PME et des Coopératives, Sunil Bholah, affirme qu’il n’avait aucun doute qu’ils (ses deux colistiers et lui-même) allaient « remporter » cette affaire. « Nou ti extremma konfian ki nou pou gagn trwa zero laba (Ndlr : au No.10) », a déclaré le ministre. 

Selon lui, l’une des raisons pourquoi Navin Ramgoolam a retiré l’affaire, « se petet ki li ti kone zame lakour ti pou donn li rezon ». 

Sunil Bholah s’attendait à ce que le leader des rouges soit présent en cour ce lundi. Et ce, par respect pour la Cour suprême. Il dit déplorer son absence.

Ivan Collendavelloo : « C’était du bluff »

« Heureusement on constate, aujourd’hui, que c’était un bluff, voire des mensonges. » Première réaction d’Ivan Collendavelloo. L’un des avocats de trois élus de la circonscription numéro 10 s’est adressé à la presse à sa sortie de la Cour suprême. 

« Ma première pensée va aux fonctionnaires qui travaillent énormément pendant les élections. Ils sont très dévoués. Et, on a une opposition qui les traite de tous les mots, notamment d’incompétents, de corrompus, entre autres. Ce sont des accusations graves qui pourraient faire beaucoup de tort à notre démocratie », a déclaré Ivan Collendavelloo. 

Le député de la circonscription numéro 19 (Stanley/Rose-Hill) ajoute que pendant trois ans, l’opposition dans son ensemble, surtout le Mouvement militant mauricien et le Parti travailliste, a tenu le pays en otage et a fait accroire que les élections ont été « truquées ».

Me Gavin Glover : « Nous nous en tenons à cela »

« Je n’ai absolument rien à ajouter. Je ne suis que l’avocat dans cette affaire », a dit Me Gavin Glover, l’homme de loi de Navin Ramgoolam. Toutefois, il a confirmé que la pétition a été retirée en cour ce lundi 10 octobre. « Nous nous en tenons à cela », a-t-il déclaré. Et Me Gavin Glover d’affirmer que Navin Ramgoolam a « donné sa position », par le biais d’un communiqué émis le jeudi 6 octobre dernier. 
Rappelons que Navin Ramgoolam a retiré sa pétition électorale dans la circonscription no. 10, jeudi le 6 octobre dernier. L’ex-Premier ministre avait décidé de ne plus contester l’élection des trois élus de l’Alliance morisien à Montagne Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est.
Dans un communiqué émis ce jour-là, le leader des rouges, écrit ceci : « après une judicieuse analyse de la situation, et, de surcroît, trois longues et interminables années après les faits, il devenait clair que, malgré toute la bonne volonté de la Cour suprême de notre République, et avec un appel qui surviendrait à coup sûr après toute décision de ladite Cour de justice à Maurice, aucune décision finale au niveau du Privy Council ne pourrait être connue avant 2024, soit l’année des prochaines élections générales ».

Le Parti travailliste (PTr) veut se concentrer sur le recours au Privy Council entamé par Suren Dayal au numéro 8 (Moka/Quartier-Militaire). « Ceci dit, et plus fondamentalement l’appel de Suren Dayal, qui conteste élection du Premier ministre et de son colistier au no. 8, est déjà devant le Privy Council. C’est cette Cour qui va finalement statuer sur quasiment les mêmes points que nous allions aborder lors des débats concernant la pétition au no.10. », peut-on lire dans le communiqué de Navin Ramgoolam.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !