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La circulaire de la discorde 

Une circulaire du Regional Health Director de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo a fait tiquer certains membres du personnel. Si pour certains, ce n’est qu’un rappel, car aucun officier du service public n’a le droit de parler à la presse sans autorisation, pour d’autres, c’est un signe de représailles. 

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C’est en tout cas ce que pense le président de la Nursing Association, Ram Nowzadick. Il attribue cette circulaire à des articles de presse qui blâment certains services de l’établissement concerné. Pour lui, c’est « un acte d’intimidation à l’encontre des employés ». Il ajoute que ce n’est pas une circulaire et des transferts qu’il qualifie de « punitifs » et « injustifiés » qui vont museler la voix des employés qui s’expriment à travers leur syndicat. « La répression, c’est un signe de faiblesse quand on ne peut régler des problèmes ». Il estime que tous les employés sont respectueux des clauses du Human Ressource Management Manual (HRMM) mais que les membres des syndicats peuvent s’adresser aux medias selon l’Employment Relations Act.

Bholanath Jeewuth, secrétaire du Mauritius Labour Congress, abonde dans le même sens. « Nous ne sommes pas d’accord avec cette circulaire. En tant que syndicaliste, nous avons droit à la parole, sinon c’est la démocratie qui est bafouée », dit-il.
 

 

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