Le Tribunal de l’Environnement a rendu son jugement en faveur du groupe après la plainte logée par Georges Ah-Yan et Bruno Chavrimootoo contre le projet hôtelier du Chaland. Le directeur général Dinesh Burrenchobay a souligné que « techniquement, malgré l’appel interjeté, on peut aller de l’avant ».
Currimjee Hospitality Management (CHM) est revenu sur les principaux points du jugement rendu par le Tribunal de l’Environnement en décembre 2016 dans la plainte logée par Georges Ah-Yan et Bruno Savrimootoo contre le projet hôtelier du Chaland. Dinesh Burrenchobay, directeur général de CHM, a expliqué que le groupe ira de l’avant avec son projet hôtelier. C’était lors d’une conférence de presse à l’hôtel Le Labourdonnais jeudi après-midi 19 janvier.
Le Tribunal de l’Environnement a rejeté les neuf points d’appel des opposants. « Ce jugement est un désaveu de l’action menée contre notre projet. Il donne raison à nos équipes, aux professionnels et scientifiques ainsi qu’aux fonctionnaires qui ont travaillé sur ce projet. Nous avons suivi toutes les procédures et avons tous les permis requis. Nous opérons dans la stricte légalité », a lancé Dinesh Burrenchobay.
Avec ce jugement qui donne gain de cause à CHM, le groupe peut aller de l’avant avec le projet, a expliqué Dinesh Burrenchobay. « On a attendu une année avec cette demande d’injonction et on a obtenu le jugement le 26 décembre. Georges Ah-Yan a fait appel de ce jugement mais techniquement, rien ne nous empêche d’aller de l’avant avec le projet. »
Le directeur général de CHM a aussi déclaré que ce n’est que maintenant que le groupe va prendre contact avec ses consultants et son partenaire international. « C’est un risque qu’on peut prendre car il y a l’appel de Georges Ah-Yan et on doit attendre le jugement concernant la demande d’injonction d’Aret Kokin Nu Laplaz. »
Parmi les accusations faites par les détracteurs du projet, Dinesh Burrenchobay a cité le Cultural Heritage Impact Assessment préparé par l’organisation HRIO. « Dès le départ les opposants ont voulu faire croire que l’hôtel allait être construit sur la plage publique. Maintenant le public sait que ce n’était qu’une invention des opposants. Les Mauriciens qui fréquentent la plage publique de La Cambuse savent qu’une nouvelle route d’accès est désormais opérationnelle. En fait, il y a un plus grand nombre de personnes qui fréquentent La Cambuse maintenant, grâce à cette nouvelle route et le nouveau parking financés par le groupe Currimjee, une des nombreuses conditions du bail de l’État pour ce projet », a expliqué Dinesh Burrenchobay.
Le monopole de l’écologie
« Tout cela vient démontrer qu’à l’instar de plusieurs autres fausses allégations, notamment liées au parc marin, à la nouvelle route, les ossements de dodo, etc., les opposants ont eu recours à de tels arguments pour tenter d’effrayer le public et de mobiliser la population, sans succès, contre le projet », a-t-il ajouté.
Au chapitre de l’environnement, Dinesh Burrenchobay a tenu à rappeler que les particularités de la dune et du parc marin ont été prises en compte. « Personne n’a le monopole de l’écologie et du respect de l’environnement. Un développement à Maurice comme dans le monde entier peut être fait en harmonie avec son environnement », a-t-il soutenu en expliquant que le projet comprend la création d’une forêt endémique qui servira à stabiliser la dune et que près de 16 000 arbres et plantes endémiques seront mis en terre.
Dinesh Burrenchobay a expliqué que CHM a accueilli le jugement avec le sentiment d’avoir perdu plus d’un an. « Ce temps perdu représente de lourds préjudices pour le pays, les habitants du Sud, les professionnels qui travaillent sur ce développement, et bien évidemment pour le groupe Currimjee. C’est une victoire des faits, du professionnalisme, de la transparence, de la vérité qui l’emportent sur les fausses allégations, le combat sélectif et les motivations douteuses des opposants », a-t-il déclaré.
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