L’avocat Me Kailash Trilochun n’a pas été arrêté par la police à sa descente d’avion jeudi 8 septembre. Il a quitté l’aéroport de Plaisance en homme libre.
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« Ena mari zoli soley deor. Mo kontan mo rant mo pei ek mo pe al mo lakaz », première déclaration de Kailash Trilochun aux journalistes à sa sortie de l’aéroport de Plaisance.
Kailash Trilochun affirme qu’il n’a reçu aucune convocation jusqu’ici pour se rendre aux casernes centrales.
Interrogé sur les allégations pesant sur lui selon lesquelles il aurait commandité l’agression au cutter de Bhanoodutt Beeharree, Chairman de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta), Kailash Trilochun répond : « Laissons à la police de faire son travail. Je tiendrai une conférence de presse bientôt. »
C’est peu avant 11 heures jeudi 8 septembre que Kailash Trilochun est rentré à l’île Maurice en provenance de Dubaï, en compagnie de sa famille, à bord d’un vol Emirates.
Ses proches, dont son frère Vyas et l’avocat Anoup Goodarry de l’étude de Me Rama Valayden, se trouvaient à l’aéroport Plaisance pour l’accueillir.
Présence aussi des enquêteurs du Central CID. Kailash Trilochun a passé plus d’une heure avec ces enquêteurs à l’intérieur de l’aéroport avant de quitter Plaisance.
Kailash Trilochun, ancien représentant légal de l’Icta, fait l’objet d’allégations dans le cadre de l’enquête policière sur l’agression au cutter de Bhanoodutt Beeharee, survenue en pleine rue de Port-Louis, le 26 mai.
La version de Me Kailash Trilochun est très attendue dans cette enquête.
Désiré Sylvio Candahoo, principal suspect arrêté et toujours en détention préventive, a allégué dans sa déposition à la police que Kailash Trilochun serait le commanditaire de l’agression de Bhanoodutt Beeharree.
Rama Valayden, avocat de Kailash Trilochun, affirme lui que son client n’a rien à voir avec l’agression du Chairman de l’Icta.
Kailash Trilochun fait l’objet d’une seconde enquête menée par le Central CID. L’équipe de l’ACP Devanand Reekoye a déterré un dossier vieux de neuf mois portant sur l’usage d’un faux affidavit et du procès-verbal d’une réunion du conseil d’administration de deux sociétés offshore.
Kailash Trilochun est aussi sous le feu des projecteurs depuis quelques semaines quand son cachet pour représenter l’Icta dans un procès intenté par Emtel a été révélé par le Premier ministre sir Anerood Jugnauth à l’Assemblée nationale.
Pour défendre le régulateur dans cette affaire de réclamations de Rs 1,12 milliard, l’avocat Kailash Trilochun a réclamé et obtenu des honoraires de Rs 19 millions.
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