Jugé coupable de séquestration et d’agression : l’ancien champion de boxe, Mervin Aza, condamné à un mois de prison avec sursis

Jean Daniel Mervin Aza, ancien champion de boxe de 40 ans, a été condamné à un mois de prison avec sursis devant la cour intermédiaire. Il a été reconnu coupable d’avoir séquestré et agressé un homme de 34 ans, le 27 octobre 2015, à Stanley. À la suite de cette agression, la victime a été dans l’incapacité de travailler pour plus de vingt jours. 

Le boxeur Jean Daniel Mervin Aza se fait à nouveau parler de lui. Cet homme avait défrayé la chronique en 2003 lors des Jeux des îles où il avait obtenu une médaille d’or dans la catégorie des moins de 57 kilos. Le 20 septembre 2019, il a fait face à la justice pour  répondre à deux accusations : séquestration et agression causant une incapacité de travailler pour plus de vingt jours. Il a plaidé coupable aux deux accusations retenues contre lui.

Le 20 septembre 2019, la magistrate Navina Parsuramen l’a condamné à un mois de prison avec sursis. Il a été sommé de signer un engagement de dette d’un montant de Rs 25 000. Cela, dans un délai de trente jours. Il aura à bien se tenir pour une période de six mois. À défaut, il aura à purger un mois de prison. 

Selon le premier acte d’accusation, le délit a été commis, le 27 octobre 2015, à Stanley. Jean Daniel Mervin Aza était reproché d’avoir séquestré un homme âgé alors de 34 ans, domicilié à Beau-Bassin, qu’il soupçonnait d’avoir fait main basse sur son téléphone portable. Ainsi, après l’avoir séquestré, il l’a ligoté sur une chaise et l’a ensuite agressé violemment. Ce dernier a été grièvement blessé. Il a été conduit à l’hôpital Victoria à Candos où il a reçu des soins. 

Sous la deuxième accusation, l’ancien boxeur était accusé d’avoir infligé des coups au trentenaire lui causant une incapacité de travailler pendant plus de vingt jours.

En cour, Jean Daniel Mervin Aza a plaidé coupable. Il dit sincèrement regretter son geste. Par ailleurs, il a fait ressortir qu’il ne jouit pas d’une bonne santé et qu’il a été amputé du pied droit. Il a aussi affirmé qu’il est père d’une fille et a du mal à trouver un emploi. Il a aussi déclaré qu’il a dû abandonner sa carrière de boxeur en raison de son accident de la route en 2006. 

À l’énoncé du verdict, la magistrate Navina Parsuramen dit avoir pris en considération les faits entourant les délits commis. Elle a noté les circonstances aggravantes, les facteurs mis en avant par cet ancien boxeur en relation avec sa famille et la fin de sa carrière sportive après son accident de la route en 2006.

Pour ces raisons, elle lui a accordé la liberté conditionnelle.