Feizal Durbarree, un habitant de Bon-Accueil de 31 ans, a été jugé coupable le mardi 29 mars, devant la cour intermédiaire, d’agression mortelle.
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Il avait, le 10 décembre 2008, brûlé vif son père, feu Ajam Durbarree. Cela après une dispute sur des outils disparus. L’accusé avait plaidé non coupable sous une charge de coups et blessures infligés sans intention de tuer, mais ayant néanmoins causé mort d’homme. Il est défendu par Me Raouf Gulbul. L’affaire a été ajournée au 7 avril prochain pour permettre à la défense de plaider sur la sentence.
Septicémie
Le fils, dans ses aveux à la police, a admis avoir ligoté les mains et les pieds de son père avec un horni alors qu’il était allongé sur son lit. Il a ensuite interrogé son père sur ses outils qu’il n’arrivait pas à retrouver, la victime n’aurait pas répondu à ses interrogations. Il s’est alors mis à gifler son père qui lui a répondu avec des insultes. C’est en voulant faire peur à son père qu’il dit avoir versé de l’eau de Cologne sur le matelas sur lequel il était allongé, pieds et poings liés. Au moyen d’un briquet, le fils a mis le feu au matelas. Le feu s’est propagé aux jambes de la victime en remontant son pantalon. Son père a lancé : « Teign dife-la ! » Feizal Durbarree a déclaré à la police qu’il a versé de l’eau sur le matelas pour éteindre les flammes. Il a quitté la maison en abandonnant son père à son sort. En rentrant à la maison, dit-il, son père n’était plus là. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal de la police, a attribué la cause du décès à une septicémie. Dans son rapport, il a expliqué que la septicémie a été due à plusieurs infections. Il a ajouté que, dans le cas présent, les brûlures de la victime ont nécessité plusieurs interventions chirurgicales. Le médecin légiste en chef de la police a soutenu que les infections dues aux brûlures ont provoqué la septicémie. Admis à l’hôpital, la victime a rendu l’âme le 25 mars 2009. Le magistrat Azam Neerooa a conclu que le lien a été établi entre la mort de la victime et les brûlures infligées par l’accusé. D’où le verdict de culpabilité.
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