Jugé coupable d’abus sexuels sur la fille de sa concubine : trente mois de prison à Selven Valliamah

Selven Valliamah, un ancien vigile, a été condamné, vendredi, à trente mois d’emprisonnement par la cour intermédiaire pour avoir abusé sexuellement la fille mineure de sa concubine entre 2012 et 2013. 

A l’énoncé de sa sentence, la magistrate Niroshini Ramsoondar, présidente de la cour intermédiaire, souligne que la cour ne peut fermer les yeux dans ce cas présent. L’accusé, qui est un adulte, a abusé sexuellement une mineure. Au moment des faits, la victime était âgée de 12 ans. Pour la cour, elle est d’avis qu’une peine d’emprisonnement est justifiée dans ce cas présent. 

Ainsi, elle lui a infligé, sous chacune des quatre accusations, trente mois d'emprisonnement.  Il purgera les peines simultanément. Par ailleurs, la cour a ordonné que les 277 jours que l’accusé a passés en détention provisoire soient déduits de sa peine. 

Selven Valliamah, un ancien vigile, demeurant à Providence, Quartier-Militaire, était poursuivi pour avoir abusé à quatre reprises la fille de sa concubine. Une première fois à Glen-Park en 2012. Puis, à deux reprises à La Marie et une quatrième fois à Providence durant le mois d’août 2013.  Il avait plaidé non coupable.

La victime a relaté en cour, qu’après la mort de son père, sa mère, son frère et elle sont partis vivre à La Marie. Quand elle est arrivée en standard VI, sa mère a été incarcérée.

«Treize occasions»

C’est ainsi qu’elle est allée vivre chez sa tante et son oncle. Selven Valliamah, le concubin de sa mère, la déposait à l’école. En septembre 2013, elle a fini par se confier à sa tante face à des douleurs répétitives à l’abdomen. Elle a avancé que le concubin de sa mère ßa abusé d’elle en treize occasions. 

Le rapport du médecin légiste de la police fait mention toutefois de vieilles blessures aux organes génitaux de la victime. Quant à Selven Valliamah, il a nié, dans ses déclarations à la police, avoir abusé de la victime.  

La magistrate Niroshini Ramsoondar a conclu que la victime est un « témoin de vérité »  et a déposé d’une façon convaincante. Ainsi, l’accusé a été jugé coupable sous les quatre accusations retenues contre lui. Ce dernier a écopé de trente mois de prison.