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Journée mondiale de la danse : alors on danse !

La Journée mondiale de la danse est célébrée ce samedi 29 avril. Une belle occasion de revenir sur cet art qui transcende les générations. Une discipline qui attire les jeunes tout en séduisant toujours les moins jeunes. La danse, dans tous ses états, unit et permet de s’amuser tout en gardant la forme.

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La zumba, l’alliée sport-danse

Zoom sur la zumba ! Une danse par excellence qui se décline en sport fitness agréablement rythmé. Elle est très prisée pour affiner la silhouette dans la joie et la bonne humeur sans régime alimentaire draconien stressant. Lekh Benjamin, Zumba Educator Specialist, a commencé par la çdance fitness» et enchaîné comme chorégraphe avant de devenir Professeur certifié de zumba depuis quatre ans.

Il explique : « Contrairement à la ‘dance fitness’, la zumba se pratique sur des musiques latines et internationales, sur des pas de merengue et salsa reggeaton plus rythmé. Le rythme varie d’intense à moins intense afin de permettre aux danseurs de souffler. Par rapport à la gym, la zumba permet de socialiser tout en s’amusant mais elle aide surtout à perdre des calories, entre 600 et 1 000, pour une séance d’une heure, dépendant de la personne. »

La musique choisie joue beaucoup car c’est selon le nombre de pas et la vitesse des rythmes que la personne brûlera ses calories. Chaque refrain peut contenir quatre «steps» dans une chanson. ç La zumba aide à améliorer la coordination et renforcer les muscles, bref, elle est bénéfique pour tout le corps », assure Lekh Benjamin. 

Elle s’adresse aux personnes âgées entre 12 et 60 ans. L’Oasis Fitness propose des cours de zumba fitness et de « zumba gold pour les personnes âgées, de «zumba kids» pour les enfants de moins de 12 ans, de «zumba stop», «aqua zumba» ou encore du «strong by zumba», davantage axée sur la musculation. Lekh Benjamin organise des séances de zumba à Vacoas et dans plusieurs hôtels de l’île.

Du classique pour l’élégance et la souplesse

Du côté d’Audrey Ferrière Danse Studio, c’est uniquement la danse classique qui est enseignée. L’école accueille des enfants à partir de cinq ans. Lorsqu’il s’agit du ballet, plus on est jeune, mieux c’est, indique la gérante. La danse classique rime avec rigueur, élégance et posture parfaite. « Je ne conseille pas à un parent qui souhaite que son enfant perde des kilos de l’inscrire à un cours de danse classique car elle risque d’avoir du mal à sauter, explique Audrey Ferrière. Les danses classiques, comme le ballet, sollicitent tout le corps, qui est l’outil, et surtout le dos, le haut du corps et les jambes.

Les premiers changements pour ceux qui débutent très jeune se voient à partir de l’âge de huit ans. Le corps se galbe au fil du temps. « Pour réussir une arabesque l’on sollicite le dos, les bras et le corps de la danseuse. Le ballet demande d’avoir des jambes fortes qui peuvent tenir le poids et c’est important de savoir tirer ce dernier vers le haut du corps afin de moins se fatiguer les jambes. C’est aussi une question de pratique. »

Il paraît que la danse est aussi bénéfique à la mémoire. En Europe, selon Audrey Ferrière, il existe des classes de danse classique pour les personnes âgées mais il leur faut quand même avoir une certaine connaissance et une expérience de la discipline.

Le kathak ou la danse de l’intense émotion

Le kathak est aussi une danse très prisée des Mauriciens. Elle allie l’émotionnel au physique. Travail des pieds, pirouettes, le kathak est une danse noble qui demande de la technique et beaucoup de rigueur, dit Anna Patten, la directrice de l’école d’Art Academy.

C’est une danse qui fait énormément transpirer. Elle cible pratiquement tous les muscles du corps mais sollicite davantage les mollets, les bras et les pieds qui sont des outils essentiels. Elle s’adresse aux personnes de tout âge. « Mon plus jeune élève a trois ans et demi mais ces cours s’adressent aussi aux personnes plus âgées et j’adapte les séances, selon les tranches d’âge. »

Le kathak demande aussi beaucoup de techniques et aide la mémoire. Aux amateurs de cette danse, Anna Patten recommande de pratiquer deux séances de deux heures par semaine si on veut se débarrasser des kilos superflus.

Du bolly sweat pour se dépenser

Depuis huit ans, Dance in the City propose le cours «bolly sweat», qui permet de garder la forme tout en dépensant ses calories sur de la musique bollywoodienne. « C’est un cours qui attire ceux qui aiment ce genre très rythmé et énergétique, et je privilégie tant les musiques anciennes que modernes pour les hommes et les femmes entre 16 et 60 ans, indiquent la directrice, Asha Persand. Le «bolly sweat» est idéal pour les personnes en surpoids et il est recommandé de suivre trois séances de 50 minutes trois fois par semaine. En une séance, quelqu’un peut perdre jusqu’à 800 calories et bon nombre ont ainsi maigri. Nous donnons aussi des conseils en nutrition. En plus du plaisir de danser, on est comme une famille. »

Les cours de «bolly sweat» sont de Rs 150 par séance et la première séance est gratuite. La touche orientale est aussi à l’honneur, à Dance in the City, avec la danse du ventre qui permet également de perdre des excès de graisse sur le ventre et les hanches. Elle est très prisée par les femmes en raison de sa sensualité. Ces cours sont proposés les dimanches.

Aux rythmes de la salsa et du kizomba

Danser avec un partenaire sur une musique latine  sensuelle et perdre des calories sans même s’en rendre compte ! C’est ce que propose la Salsa Social Club à travers des cours de salsa cubaine, bachata, merengue ou encore kizomba. Depuis 2010, le Salsa Social Club donne des cours dans six régions de l’île.

La plus rythmée, c’est la salsa cubaine qui fait travailler tout le corps, comme le précise le gérant de l’école de danse, Joël Villeneuve Anaudin. « De nos jours, les gens préfèrent brûler des calories dans une salle de gym alors qu’il y a des façons plus amusantes de le faire. »

D’ailleurs, il fait ressortir qu’une personne de la quarantaine, mesurant 1 m 60 et pesant 65 kilos, peut perdre entre 250 et 270 calories en une heure de salsa. « La salsa sollicite les jambes, les chevilles, les mollets et les fessiers et c’est à travers ces mouvements que la personne va dépenser des calories. » Outre cet aspect, les danses latines permettent un échange culturel et social car le cours comprend des échanges de cavaliers.

Rentrons dans la danse. « Les talons permettent de garder l’équilibre et de garder la souplesse et les danses latines permettent même aux personnes âgées de retrouver leurs réflexes, explique Joël Villeneuve Anaudin. Le kizomba est plus un tango moderne issu de la fusion du zouk et de la musique argentine. C’est la cavalière qui donne le rythme à travers le ‘ginga’, soit un chaloupé avant-arrière. »

Le kizomba développe la posture et la démarche. « Cette danse sollicite principalement les bras, le buste et les mollets pour les dames et les bras et les jambes pour les hommes. » Selon l’instructeur, l’on commence à perdre des calories à partir de 20 minutes de danse et l’idéal est de la pratiquer dans la durée. « Au bout de deux à trois mois, on peut vraiment constater des changements. »

La danse urbaine pour muscler votre corps

La danse urbaine englobe toute une série de danses : street danse, dancehall, hip hop (considéré comme un sport maintenant en Amérique). Elles sont connues comme des danses de rue, elles se distinguent des danses académiques mais elles demandent tout autant de travail si ce n’est plus », affirme Stephen Bongarçon, directeur de SR Dance School. La danse urbaine se distingue par des mouvements acrobatiques sur de la musique rythmée, le plus souvent du R & B ou du rap. Elle demande de la technique, beaucoup de pratique et surtout de la musicalité pour pouvoir suivre le rythme et être synchronisé.

Ces cours ont beaucoup de bienfaits pour le corps et l’esprit, fait ressortir Stephen. En une demi-heure, on peut perdre entre 250 et 500 calories selon le rythme et l’intensité. De plus, la danse urbaine travaille aussi le cardio. « Elle sollicite tous les muscles du corps. D’où le corps d’athlète de nombreux danseurs dont on peut remarquer les bras, cuisses, abdos, fessiers, mollets et poitrines... La danse urbaine développe aussi l’endurance et permet de gagner en assurance et de renforcer la confiance en soi. »

 

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