Selon Jocelyn Chan Low, historien et politologue, la révocation d’Ivan Collendavello n’est pas une surprise.
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«Une rumeur circulait selon laquelle la révocation allait avoir lieu. La surprise a été que le Premier ministre ait mentionné que la Banque Africaine de Développement (BAD) a dit que deux intermédiaires devaient payer les deux politiciens. Maintenant, il y a des anomalies autour de l’implication de Paul Bérenger. Ça ne me paraît pas plausible. Comment un leader de l’Opposition aurait accès à des documents confidentiels ? Le premier communiqué parlait de l’administration, or l’Opposition n’est pas dans administration. Il faut un éclaircissement là-dessus. L’Ivan Collendavelloo des années 1980 aurait démissionné comme député. Mais celui de 2020 ne le fera pas. Selon moi, il aurait dû démissionner comme député. Il y a des zones d’ombre autour de l’identité des intermédiaires et le déroulé de l’affaire. L’idéal serait d'instituer une commission d’enquête présidée par un juge. L’affaire devient politico-judiciaire », affirme Jocelyn Chan Low dans une déclaration au Défi Media Group.
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