Indice mondial de l’innovation 2016: Maurice reste le leader de l’Afrique subsaharienne

Maurice recule de quatre places au classement de l’indice mondial de l’innovation 2016, passant de la 49e à la 53e position. Elaboré conjointement par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Université newyorkaise de Cornell et l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD), le classement évalue des résultats en matière d’innovation de 128 pays du monde en s’appuyant sur 82 indicateurs.

Si l’année dernière, le pays a récolté un indice global de 39,23 points, elle a régressé à 35,9 points cette année. Malgré ce score, Maurice demeure le leader en Afrique subsaharienne. Maurice arrive en tête du classement pour la région devant l’Afrique du Sud (54e mondiale), le Kenya (80e), le Rwanda (83e), le Mozambique (84e), le Botswana (90e), la Namibie (93e) et le Malawi (98e).

Selon les auteurs du rapport, l’Afrique subsaharienne compte «depuis 2012 plus de pays que n’importe quelle autre région dans le groupe des bons élèves de l’innovation, qui réunit les pays dont les résultats dépassent les prévisions, compte tenu du niveau de développement.  Cette année, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda et l’Ouganda sortent du lot.  Grâce aux bons résultats obtenus en ce qui concerne les institutions, le perfectionnement des entreprises et les résultats en matière de connaissances et de technologie, cette région parvient à rattraper la région Asie centrale et du Sud et à dépasser la région Afrique du Nord et Asie occidentale.»

Le rapport évoque les faiblesses du pays en termes de développement de l’innovation qui ont trait à : des montants insuffisants pour les recherches et le développement par rapport au PIB ; le faible nombre de grandes sociétés internationales engagées dans les recherches et développement ; le pauvre classement des universités au niveau mondial; la performance des logistiques ; un marché intérieur restreint ; faibles dépenses sur les recherche et développement par les entreprises ; création du savoir limitée ; l’absence de brevets ; faible niveau de sources de données reconnues ; fade impact du savoir ; le peu d’entreprises engagées dans la fabrication de haute technologie et les maigres exportations de telles production.

Les points forts de Maurice en termes d’innovation sont relatifs à : l’encadrement institution ; la stabilité politique ; l’efficacité gouvernementale ; le cadre règlementaire ; le climat des affaires dont la facilité à payer les impôts ; les dépenses étatiques sur l’éducation primaire et tertiaire ; le PIB par unité d’utilisation énergétique ; les facilités de crédit au secteur privé ; le tarif moyen pondéré appliqué ; les facilités pour des partenariats et les ententes d’alliances stratégiques ; la tranche d’âge pour les entrepreneurs ; la diffusion de connaissances et de savoir ; des sorties nettes d’investissements directs étrangers et le secteur de l’édition et de l’imprimerie.