L’émission « Au cœur de l’info » sur Radio Plus, le samedi 16 juillet, était consacré à l’importation et la vente de véhicules de seconde main. Des changements ont été apportés aux règlements par le ministère du Commerce pour permettre un meilleur contrôle.
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Intervenant lors de l’émission, Fawwaaza Chamroo, Assistant Permanent Secretary au ministère du Commerce, explique que les autorités reçoivent une moyenne de 50 plaintes chaque année concernant l’achat de véhicules. Des enquêtes ont été initiées dans une vingtaine de cas. Il y aurait eu plusieurs types de fraude, dont certaines ayant trait à l’état du véhicule. Certains importateurs ont faussé le Bill of Lading pour pouvoir le faire. Il y a aussi des cas de falsification sur des Auction Sheets, documents qui attestent si le véhicule a été accidenté ou non.
- pour les 4x4 et 2x4, il passe de quatre à trois ans
- les vans de cinq à quatre ans
- les autobus de huit à trois ans maximum
- les camions, à six ans.
En chiffres
493 cas de horsepowers falsifiés ont fait l’objet d’une enquête policière au 7 juillet 2016. En tout, 37 personnes ont été arrêtées, avant d’être libérées sous caution. Des 27 voitures saisies, 21 ont été retournées à leur propriétaire.
[row custom_class=""][/row] Le ministère a exigé que dorénavant, les Auction Sheets soient rédigés en anglais et non en japonais. Toute personne qui importe une voiture de seconde main devra passer par un agent enregistré. Aucun nouveau permis d’importation ne sera octroyé pendant les deux prochaines années. La garantie bancaire fournie par les agents passe de Rs 2 millions à Rs 5 millions. La période de garantie passe de six mois à une année, la compagnie devant s’assurer que les pièces de rechange sont disponibles. Les agents devront disposer d’un garage pour le service après-vente. Selon Fawwaaza Chamroo, le gouvernement vise à réduire graduellement le nombre de représentants et que l’importation des véhicules de seconde main soit effectuée par des agents dûment enregistrés. Pour le président de la Motor Vehicle Dealers Association, Vivian Serret, la loi ne serait pas appliquée dans toute sa rigueur pour les importateurs de véhicules de seconde main. Il fait aussi mention de plusieurs problèmes sur certaines voitures importées. Un potentiel danger pour la sécurité du public. Il y aurait également abus de la part des importateurs, notamment l’évasion fiscale, qui représente un manque à gagner pour l’État. Le président de la Dealers in Imported Vehicles Association, Zaid Ameer, estime, lui, que certains particuliers ne disposant pas d’un permis d’importation sont la cause de ces problèmes. Certains clients n’ont jamais reçu leur véhicule, mais géneralement, les agents enregistrés respectent les normes. Il récuse les allégations selon lesquelles les importateurs des véhicules de seconde main paient moins de taxes. « Nous payons Rs 100 000 de taxes », affirme Zaid Ameer.
Nouvelle économie
Pour François de Grivel, président du Policy Forum, Maurice aura besoin de l’apport de main-d’œuvre étrangère pour son développement. Le pays est déficitaire par rapport à certaines compétences, notamment dans le domaine de la haute technologie. « C’est vrai qu’il y a du chômage à Maurice, mais nous devons aussi promouvoir la technologie. » Parallèlement, le pays doit lancer un vaste programme de formation. Selon François de Grivel, ce déficit est plus accru dans les domaines tels que les technologies mécanique et électronique, la bijouterie haut de gamme et le développement de logiciels. Dans les deux prochaines années, dit-il, Maurice devra faire appel à 10 000 ou 12 000 étrangers. De son côté, le Senior Manager de l’Education Development-Médine, Steena Kistnen, a parlé du projet éducatif de cette institution, où l’accent sera mis sur le développement de la personnalité de l’étudiant, notamment ses facultés à communiquer et à s’exprimer.
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